En novembre, direction les îles Galápagos !
Situées à près de 1 000 kilomètres des côtes équatoriennes, les îles Galápagos sont un monde à part. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, cet archipel de 19 îles et d’une quarantaine d’îlots est un laboratoire naturel à ciel ouvert. En novembre, la saison sèche s’achève tout juste : les pluies restent rares, les alizés se calment, et les eaux deviennent plus claires, parfaites pour la plongée. L’affluence touristique diminue, ce qui rend l’expérience plus paisible et intime.
Trois îles pour une immersion totale
Santa Cruz est souvent la première étape du voyage. L’île est vivante, joyeuse, et sa petite ville de Puerto Ayora concentre une énergie rare : bateaux qui rentrent du large, pêcheurs affairés, otaries allongées sur les pontons, et pélicans en embuscade au marché aux poissons. L’ambiance est presque théâtrale.
À quelques minutes de marche, la station Charles Darwin retrace la découverte de l’archipel et les recherches menées sur la biodiversité locale. Le centre abrite des enclos où l’on observe les célèbres tortues géantes des Galápagos, paisibles et immobiles sous la chaleur.
Les plongeurs expérimentés ne manqueront pas le mythique site de Gordon Rocks, une caldeira immergée où évoluent requins-marteaux, raies léopards et tortues vertes. Sous l’eau, la vie marine est foisonnante et d’une intensité presque irréelle.
Sur Isabela, la plus grande île de l’archipel, la nature se montre plus brute. Ses six volcans dominent un paysage noir et ocre où les coulées de lave figées dessinent des arabesques jusqu’à l’océan. Au village de Puerto Villamil, le rythme ralentit : les enfants jouent sur la plage, les pêcheurs rentrent en fin de journée, et les voyageurs se retrouvent pour un ceviche face au coucher du soleil.
La visite du centre Arnaldo Tupiza, consacré à la sauvegarde des tortues géantes menacées, s’impose. Plus loin, le sentier des flamants roses serpente entre lagunes et mangroves, offrant une vision poétique de ces oiseaux roses se reflétant dans l’eau.
Quand la chaleur grimpe à 38 °C, une sortie en kayak ou en paddle autour des îlots de Las Tintoreras permet de se rafraîchir tout en observant raies, tortues et petits requins à pointe blanche. En novembre, les eaux sont particulièrement claires, idéales pour le snorkeling sans combinaison.
La croisière s’achève sur San Cristóbal, la plus ancienne des îles habitées. À Puerto Baquerizo Moreno, capitale officielle de l’archipel, les lions de mer sont partout : sur les bancs publics, les plages, les pontons. Leur nonchalance est contagieuse.
La plage de Punta Carola est un petit bijou : sable blanc, eau turquoise, rochers de lave, et, souvent, des otaries qui viennent nager autour des baigneurs. C’est aussi un excellent spot pour admirer les couchers de soleil, quand le ciel se teinte de cuivre et de violet.
La nature à l’état pur
Les Galápagos sont une terre de contrastes : volcans encore actifs, forêts de cactus géants, plages désertes, lagons d’un bleu irréel. Chaque île a sa propre personnalité, son rythme, sa faune. Ici, les animaux n’ont pas peur de l’homme : les iguanes traversent les sentiers, les otaries s’approchent sans crainte, et les fous à pattes bleues paradent sur les rochers.
En novembre, le climat est idéal : journées chaudes, soirées douces, peu de pluie. La lumière rasante de fin de saison sèche sublime les reliefs et fait ressortir les nuances de vert et de gris des paysages volcaniques. Les photographes y trouvent un terrain de jeu infini.
Informations pratiques
L’accès à l’archipel demande un peu de patience, mais le voyage en vaut la peine. Comptez deux escales : généralement via New York ou Bogotá, puis un vol vers Guayaquil (Équateur), avant la correspondance pour les Galápagos. Le prix moyen d’un aller-retour en novembre avoisine 2 000 €.
Pour bien profiter du séjour, prévoyez deux semaines sur place : une semaine pour naviguer entre les îles principales, une autre pour explorer à votre rythme. Certaines croisières combinent exploration terrestre et plongée, permettant d’approcher la diversité incroyable de l’archipel. Un stop à Guayaquil peut aussi être une belle parenthèse urbaine avant le retour.
En novembre, les Galápagos offrent une expérience rare : la beauté sauvage du Pacifique, un écosystème intact et une atmosphère presque hors du monde. On en revient avec la sensation d’avoir approché la nature à l’état pur, celle qui a inspiré Darwin, et qui continue, aujourd’hui encore, de fasciner quiconque s’y aventure.
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