
L'île, très connue pour sa côte sous le vent, regorge aussi de trésors cachés sur son versant atlantique. Des coins de paradis à explorer depuis la mer.
Point de départ de nombreuses croisières vers les Grenadines, la Martinique regorge de mouillages paradisiaques. «La Martinique fait beaucoup d'efforts pour attirer les plaisanciers, en mettant des corps-morts un peu partout. Ils sont obligatoires dans les réserves naturelles», indique Régis Guillemot, dont l'entreprise basée au Marin, Régis Guillemot Charter, loue des catamarans et a été élu lors du salon Nautic de Paris, "meilleur loueur de l'année" pour les DOM-TOM, par GlobeSailor.
Côté Caraïbes, sur la côte sous le vent, la navigation est relativement accessible. «Cette côte est plus à l'abri, elle est balayée par des vents moins réguliers que du côté atlantique et la mer est généralement très calme. Cela dit, il est possible de faire de belles sorties en mer», explique Régis Guillemot. Parmi les mouillages les plus populaires de l'île, on retrouve celui de Sainte-Anne, abrité par la presqu'île sud de la Martinique, où se côtoient locaux et touristes.
En parcourant quelques milles vers le nord, on arrive dans la baie du Marin, bien connue des plaisanciers, qui abrite le port de plaisance, le centre de carénage et plusieurs mouillages abrités, dont le Trou des Cyclones. En poursuivant vers le nord, des mouillages de rêve s'offrent aux plaisanciers : la baie du Diamant, l'anse Noire et sa plage de sable noir, l'anse Chaudière et l'anse Dufour, ou encore les mouillages balisés des anses d'Arlet, payants, qui sont très prisés les week-ends et jours fériés. Les anses d'Arlet sont l'un des plus beaux mouillages de la côte sous le vent, notamment pour la richesse des fonds marins. Il est également possible d'y voir des tortues. Les plus idylliques sont à Grande Anse et Petite Anse.
À ne pas manquer également, la baie des Flamands, au pied du fort Saint-Louis, face au centre-ville de Fort-de-France, ou encore la rade de Saint-Pierre, qui s'étend sur plus d'un mille et qui offre trois mouillages un peu «rouleurs», au pied de la montagne Pelée.
Son accès a beau ne pas être des plus faciles, la côteau vent abrite criques et mouillages qui valent le détour. À commencer par la baie du Trésor, à Tartane, une réserve naturelle au pied du château Dubuc au milieu de la mangrove, protégée par deux cayes où le mouillage n'est autorisé que de jour, ou encore le havre du Robert, grande baie aux criques abritées par une dizaine d'îlets, tels que l'îlet Madame, coin idéal pour pique-niquer, ou encore l'îlet Chancel, le seul îlet privé de la Martinique, où l'on peut observer des iguanes endémiques des Petites Antilles. En descendant plus au sud, vers le François, un arrêt à la célèbre Baignoire de Joséphine, le plus célèbre des fonds blancs, s'impose. Nichée entre l'îlet Oscar et l'îlet Thierry, elle attire chaque année de nombreux touristes. Le mouillage de Petite Grenade, au Vauclin, est un véritable havre de paix, mais il est très difficile d'accès. Il faut passer dans un trou entre deux barrières de corail. On peut également mouiller dans la baie des Anglais, une réserve naturelle qui dispose de corps-morts.