Vingt tonnes de carburant stockées dans la partie arrière du cargo espagnol échoué depuis mercredi à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) se sont "vraisemblablement" dispersées dans la mer, a indiqué ce jeudi le sous-préfet de Bayonne, alors qu'une tentative pour accéder à l'avant de l'épave aura lieu dans l'après-midi.
Les 20 tonnes de carburant contenues dans l'épave arrière du "Luno", qui s'est disloquée pendant la nuit avant de sombrer en partie, se sont "vraisemblablement dispersées", a indiqué Patrick Dallennes. Il a fait état d'"une dispersion forte cette nuit", en raison de la houle, "puis une dilution", ce qui, selon lui, ne devrait pas entraîner de pollution directe des plages.
Le carburant stocké dans cette partie du navire est en effet "plus léger que l'eau", "flotte et s'étend à la surface en des milliers de micro-gouttelettes qui se diluent dans l'eau", a précisé Jean-Luc Antoine, de la cellule technique du Centre d'expertises pratiques de lutte antipollution (Ceppol) de la Marine nationale.
"L'aspiration" du gazole et "le démantèlement de l'épave peuvent aller très vite" ou prendre aussi plus de temps "jusqu'à trois semaines", en fonction des conditions climatiques, a précisé de son côté le capitaine de vaisseau Jean-Bernard Cerutti, directeur du Ceppol.