Dans le creux de la vague au pire moment : la légende Kelly Slater a échoué à se qualifier pour les Jeux de Tokyo, où le surf sera pour la première fois un sport olympique et où il rêvait de boucler son immense carrière.
Le rendez-vous était pris. Sur la plage de Tsurigasaki bordant le bourg d'Ichinomiya (Chiba), à environ 80 km à l'est de la capitale japonaise, Slater devait être LA grande star de la compétition qui se tiendra du 26 au 29 juillet.
"Etre aux Jeux l'an prochain, ça bouclerait 40 ans de carrière pour moi. Cela fera 40 années que j'ai participé à ma première compétition chez les jeunes, à l'âge de 8 ans. Surfer aux JO à 48 ans, ça serait un beau dernier chapitre", avait-il déclaré le mois dernier au New York Times. Oui, mais encore fallait-il que l'Américain fasse partie des dix meilleurs surfeurs au classement mondial 2019, à qui étaient promis les billets, à raison de deux représentants maximum par nation.
Or l'issue du Championships Tour (CT), qui s'est achevé jeudi avec la 11e et dernière étape, le Pipeline Masters à Hawaï, il s'est classé 8e mondial, mais derrière deux compatriotes Kolohe Andino et John John Florence, classé juste devant lui à la 7e place.
Aux Jeux, 20 garçons et 20 filles seront en lice. D'autres billets avaient été attribués lors des Mondiaux-2019 en septembre.