
Un an après avoir fait ses grands débuts en IMOCA lors de la Guyader Bermudes 1000 Race Brest - Brest, le skipper de Freelance.com retrouve la même course avec un peu plus de sérénité. Associé à Corentin Douguet, il aspire à prendre du plaisir, à continuer à apprendre et se réjouit des conditions clémentes attendues ce dimanche. Le ‘top départ’ sera donné demain à 14 heures !
Il y a un an, sur les mêmes pontons, Guirec Soudée disputait sa première course en IMOCA, à l’occasion de la Guyader Bermudes 1000 Race Brest - Brest. « Je ne m’étais entraîné qu’une dizaine de jours en mer avant avec l’IMOCA et je n’avais surtout jamais pris de départ », se souvient-il. 16e sur 20, Guirec avait pourtant vaincu le stress et lancé de façon sérieuse et déterminée cette aventure sur les plus prestigieux des monocoques.
« Avec Corentin, je m’imprègne de tout »
Un an plus tard, son sourire est toujours là mais il ne masque plus le stress du début. Freelance.com est de retour sur les pontons brestois et c’est l’enthousiasme qui est de mise. « Je n’ai qu’une hâte, c’est d’être dimanche dans la rade de Brest et de faire route vers l’Irlande, confie le skipper. Ça va être top, on va avoir des allures différentes, ça va être idéal pour apprendre au maximum ». Pour cette course en double, le trentenaire s’est associé avec Corentin Douguet qui compte plus de 20 ans d’expérience en course au large. « Je n’ai rien à lui apprendre, s’amuse Guirec. Avec lui, je fais l’éponge, je m’imprègne de toutes ses remarques et de ses attitudes à bord. J’aurais été beaucoup plus serein s’il avait été avec moi il y a un an ! »
Quoi qu’il en soit, les conditions s’annoncent plutôt clémentes pour le départ, de quoi l’aborder avec sérénité. « La météo ne devrait pas être trop mal », sourit Guirec. Il évoque « un départ avec du vent léger » où « il faudra tirer quelques bords » puis « un vent qui montera au fur et à mesure pour monter vers le Fastnet au reaching ». Ensuite, place à la descente vers le Sud jusqu’au way point Gallimard situé à la latitude du Cap Finisterre avant un retour à Brest. « Selon les fichiers météos, on devrait arriver entre jeudi fin de journée et vendredi début de matinée », précise Guirec. Et comme à chaque course, le plaisir et la motivation seront au rendez-vous : « Dès que je suis sur le bateau, dès qu’on largue les amarres, je prends un plaisir dingue. Je sais la chance que j’ai de pouvoir apprendre un nouveau support dans de telles conditions. Alors on progresse et on savoure ! »