
Le propriétaire, un homme connu pour naviguer «sur des bateaux délabrés», n’a pas les moyens de régler le renflouage. Résultat, rien ne se passe. La ville a tout de même décidé d’intervenir.
Non, ce n’est pas une oeuvre d’art conceptuelle qui encombre depuis deux mois la superbe plage de la Croupatassière, dans la baie dite des milliardaires, à Antibes (Alpes-Maritimes). Il s’agit tout bonnement du «Royal Sea Pearl», un voilier de six mètres de long qui s’est échoué sur la grève le 15 avril. De Royal, celui-ci n’a d’ailleurs que le nom compte tenu de l’état affligeant dans lequel il se trouve. L’épave est couverte de moisissure, le bois pourri et la coque craquelée par endroits. Des gilets de sauvetage délavés par l’eau de mer et le soleil traînent sur le bastingage. D’autres se sont envolés sur la plage. Pendues le long de la coque, de vieilles bâches tombent dans l’eau. Le suite sur Le Figaro.fr.