Il va y avoir du jeu sur cette première étape
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Alors que la flotte des Figaro est arrivée à Pauillac, nous avons tous maintenant l’attention plongée dans les fichiers météo. On peut commencer à envisager sérieusement la physionomie de cette première étape.
Nous allons partir dans un flux de nord-est et allons devoir sans doute tirer quelques bords dans la Gironde, car le début du parcours est assez nord-sud. Ensuite, ça va glisser sous spi dans une quinzaine de nœuds de vent. Nous attendons un renforcement du vent en approche de la pointe d’Espagne avec potentiellement 40 nœuds en arrivant sur Punta de Estaca de Bares. C’est volontairement que je ne parle pas de cap Finisterre, plus connu, mais plus bas et plus à l’ouest. Le vent devrait également prendre de la droite au fur et à mesure que nous allons avancer dans le Golfe de Gascogne : il devrait donc y avoir un empannage à négocier. Le passage du Cap Finisterre s’annonce ensuite musclé avec de l’air et une mer courte.
Après le Cap, c’est une autre course qui va commencer : il restera 110 milles à parcourir jusqu’à Porto et le vent va mollir. Le relief élevé jusqu’à Vigo interdit tout vent thermique, en revanche après Vigo, il pourra y avoir du thermique qu’il faudra aller chercher. C’est tant mieux : il va y avoir du jeu.
Mich Desj sur TBS.