Nous n’avons pas encore le vécu des autres teams
Nous voilà à Lisbonne à l’issue d’un premier inshore très intéressant. Comme d’habitude, la Méditerranée a été compliquée et nous n’avons malheureusement pas su trouver les clefs pour déjouer ses pièges. La Méditerranée est vraiment impitoyable car elle n’a pas de vérité. Ce n’est jamais la même chose et jamais la même analyse.
C’est un peu une première pour moi puisqu’à chaque fois que je suis passé en course dans le détroit de Gibraltar, j’étais en tête ! Cette régate s’est vraiment jouée à rien. A l’issue de la première nuit de course, nous avions fait une belle opération mais malheureusement nous n’avons pas su transformer l’essai et creuser un écart irréversible avec nos concurrents. C’était possible à ce moment là.
Au final, je ne suis bien-sûr pas satisfait de terminer dernier des MOD 70 sur le premier inshore de la Route des Princes. Quand on est un compétiteur, on n’aime pas cette place. Mais c’est un peu normal de mordre parfois la poussière : nous n’avons pas encore le vécu des autres teams. Nous n’avons pas d’objectif sur cette Route des Princes, nous sommes là pour apprendre, il nous reste à trouver nos réflexes et de l’aisance. Mais l’équipe est soudée, le moral est bon et l’ambiance est optimale. Tout le monde va dans le même sens avec la même volonté donc ça va payer. Côté ambiance à terre et organisation, Nous sommes arrivés à Lisbonne un jour de fête nationale. On sent que c’est la fête et que l’engouement pour les bateaux est là. Nous n’en n'avons pas profité dès notre arivée à terre car nous étions très fatigués mercredi et sommes directement allés nous reposer. Les inshore nous permettent de constater que les Portugais sont au rendez-vous. Le spectacle des bateaux sur le Tage est magnifique.
JP sur Virbac-Paprec 70
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