Jeux Olympiques 2024 : destins croisés pour les bleus

Jeux Olympiques 2024
Par Figaronautisme.com

Pas de finales ce dimanche en Voile, mais 6 séries en lice ce dimanche à Marseille et une journée charnière pour les marins en compétition. Ce soir, certains ont vu leurs espoirs de médailles s’envoler, d’autres peuvent commencer à en rêver. Des destins croisés, cruels ou favorables, qui ont émaillé la journée des marins Français qui ont dû à nouveau faire face à des conditions particulièrement éprouvantes ce dimanche dans la Rade de Marseille, avec un vent oscillant, du clapot et des vagues. Des conditions qui ont permis aux Kitesurfeurs d’offrir un superbe spectacle pour leurs premiers pas olympiques !

©Sailing Energy
Pas de finales ce dimanche en Voile, mais 6 séries en lice ce dimanche à Marseille et une journée charnière pour les marins en compétition. Ce soir, certains ont vu leurs espoirs de médailles s’envoler, d’autres peuvent commencer à en rêver. Des destins croisés, cruels ou favorables, qui ont émaillé la journée des marins Français qui ont dû à nouveau faire face à des conditions particulièrement éprouvantes ce dimanche dans la Rade de Marseille, avec un vent oscillant, du clapot et des vagues. Des conditions qui ont permis aux Kitesurfeurs d’offrir un superbe spectacle pour leurs premiers pas olympiques !

Ils étaient particulièrement attendus. Et les encouragements ce matin sur la plage du Roucas Blanc l’ont confirmé : les Kitesurfeurs ont bien entamé leur compétition olympique, la première pour cette série, qui sera à la fois masculine et féminine. Pour leurs premiers pas, les conditions n’ont pas été tendres avec les Kitefoileurs avec beaucoup de changement d’intensité de vent et une mer difficile à appréhender. Les aller-retour à la plage se sont multipliés pour changer le matériel et, à l’issue de cette première journée, c’est la densité au plus haut niveau qui a impressionnée, que ce soit chez les Filles comme chez les Garçons. Lauriane Nolot a réalisé une première journée olympique solide et pointe en tête après les 4 courses du jour. Mais sa grande rivale britannique Eleanor Aldridge est à égalité de points avec elle et la concurrence promet de ne lui faire aucun cadeau pour la suite !

Lauriane Nolot : « J'étais à moitié en larmes ce matin quand je suis arrivée sur la plage et que tout le monde a crié pour nous. Je ne m'attendais tellement pas à ça, c'était incroyable. Vraiment, c'était trop ouf de partager ça avec Axel. Et sur l'eau, c’était pareil, plein d'émotions parce que les conditions étaient très compliquées. Il y a du « fight » sur l'eau, toutes les filles sont au taquet. J'ai réussi à assurer cette première journée. Et demain, on va arriver encore plus fort pour essayer de faire encore mieux !»

Chez les Hommes on a affolé les compteurs avec des pointes enregistrées à près de 35 nœuds ! Les 20 meilleurs kitefoileurs sont là et ça se ressent sur l’eau avec de nombreuses situations chaudes, des chutes et un classement général provisoire où les 7 premiers se tiennent en un peu plus de 10 points seulement. Vainqueur de la dernière course du jour, Axel Mazella est justement en 7e position ce soir et porte avec lui de belles promesses pour le reste de la compétition.

Axel Mazella : « On va tellement à de grandes vitesses que les bouées sont vraiment placées très loin et on a du mal à les voir, surtout qu’on avait le soleil en plein axe. On part un peu à la Chasse au Trésor ! Niveau sensation c'est très particulier de voir autant de public, d'être aussi soutenu, ça met un peu plus la pression que d'habitude. Sur l’eau, on a une flotte qui est vraiment dense, on sent que le niveau est super haut, il n'y a personne qui veut lâcher le morceau. »

Aujourd’hui les Jeux ont décidé de se montrer cruels avec un de leur plus fidèle. Jean-Baptiste Bernaz (ILCA 7) a connu une « journée sans ». Dans des conditions particulièrement difficiles à appréhender, avec du clapot, des vagues et beaucoup de variations de vent, le Français n’a pas réussi à trouver les solutions pour jouer devant tout le long des deux courses du jour, qu’il a terminé à la 16e et la 30e place. 12e au général avant la dernière journée de qualification, « JB » va donner tout ce qui lui reste pour quitter ses Jeux à domicile sur une note plus heureuse.

Jean-Baptiste Bernaz : « J’ai eu les clés, j’ai fait quelques bons choix, mais je n’ai jamais réussi à concrétiser. Je suis passé à côté de plein de petites occasions et j’ai dû attaquer de plus en plus au fur et à mesure que mes chances diminuaient. J’avais imaginé plein de scénarios pour ces JO, mais pas celui-là. L’objectif maintenant c’est d’essayer de profiter de ces Jeux. C'est toujours dur quand on ne peut plus gagner, mais demain je vais essayer de prendre du plaisir sur ma dernière journée de navigation, prendre des risques pour aller gagner des courses. »

Comme depuis le début de la compétition, Louise Cervera (ILCA 6) a montré aujourd’hui que, du haut de ses 26 ans, elle faisait partie des grandes dans cette série ultra concurrentielle. Après une première course bouclée à la 18e place, la Française s’est, une fois encore, remobilisée pour aller chercher une place sur le podium de la 2e course du jour. Une 3e place qui la propulse en 7e position au classement général provisoire alors que seulement deux courses restent à disputer avant la Medal Race.

Louise Cervera : « Je suis un peu énervée par ma première course parce que je ne me suis pas écoutée. J'avais senti quelque chose et je n'y suis pas allée, peut-être par peur, parce qu'il n'y avait pas beaucoup de monde qui voulait faire la même option que moi. J'ai plutôt suivi les autres et ça ne l'a pas fait. Par contre je suis super contente de la dynamique sur la remobilisation pour la deuxième course, où j’ai eu une bonne vitesse dans un peu moins de vent. L’objectif maintenant c’est de rentrer en Medal Race demain soir avec de quoi jouer pour le podium et puis se donner à fond. On fera le compte à la fin ! »

Ils sont montés en puissance toute la journée, dans des conditions pourtant éprouvantes pour les organismes sur ces multicoques volants particulièrement physiques. Tim Mourniac et Lou Berthomieu (Nacra 17) ont été très solides pour leur deuxième journée de compétition. Pas impressionnés pour leurs premiers Jeux Olympiques, les jeunes tricolores ont pris des places de 5e, 7e et 4e et ont joué avec les meilleurs dans cette série encore archi-dominée par les favoris italiens, vainqueurs aujourd’hui des trois courses du jour. Particulièrement réguliers, les Français pointent ce soir à la 7e place, à 7 points du podium.

Tim Mourniac : « On a réussi à être un peu plus agressif sur la dernière course, ce qui nous a permis d'être un peu plus tranchant et de venir « fighter » avec le groupe de tête. Mais maintenant, il faut aller un peu plus loin si on veut cette médaille. Et c'est ce qu'on va essayer de faire dans les deux jours à venir. »

Lou Berthomieu : « La dernière course fait du bien parce qu'elle vient un peu nous ramener avec le paquet de tête. Je pense qu'on a fait la première partie de régate et la deuxième va commencer demain, un peu plus tactique, dans moins d’air. »

On les avait quittés sur un cri de soulagement après une remontada sur la 4e course. Camille Lecointre et Jérémie Mion (470) ont continué leur marche en avant ce dimanche avec deux places de 5e sur les deux courses du jour. Comme hier, ils ont dû aller puiser dans leurs ressources mentales pour s’en sortir, malmenés à plusieurs reprises avant d’effectuer de nouvelles remontées fantastiques (voir « La Course du Jour », ci-dessous). Ils sont ce soir 5e au classement général provisoire à mi-chemin dans leur compétition olympique.

Jérémie Mion : « On va essayer de ne pas prendre trop l'habitude de faire des remontadas comme ça parce que la deuxième course d'hier est à peu près la même qu'aujourd'hui. On était 18e à la première marque et on remonte 5e. C’est génial de faire deux courses de 5 dans ces conditions-là car le vent est très léger donc le moindre souffle d'air fait des grosses différences. On s'en sort bien sûr la première course, on joue bien. Et puis, sur la deuxième, on est remonté vraiment super bien, donc c'est top de garder cet état d'esprit là conquérant. Il reste encore quatre courses, presque encore une moitié de championnat à faire. Donc il ne faut rien lâcher. »

Camille Lecointre : « Dans ces petits airs, ce n’est pas vraiment le physique qui est mis à rude épreuve, mais les nerfs ! En plus, on avait vraiment beaucoup de vagues, de la houle, du clapot, c'était vraiment le chantier. Je trouve qu'on a été plutôt solide, on est resté vraiment concentré. Moi je me sens beaucoup mieux depuis la course d'hier. Je me suis tellement vue au fond du trou que je crois que ça y est j'ai touché le fond de la piscine et je suis remonté à la surface. Jérémie a pris de bonnes décisions tactiques aujourd’hui et de mon côté je me suis sentie vraiment mieux, plus apte à affronter les choses nerveusement. »

// LA COURSE DU JOUR : Cam’ et Jer’, les spécialistes de la « remontada » en 470 ! //

Ils nous avaient déjà fait le coup hier sur la deuxième course du jour, avec une remontée complètement folle sur les deux derniers bords du parcours. Camille Lecointre et Jérémie Mion ont remis ça ce dimanche lors de la seconde course avec une nouvelle « remontada ».

Après une course de 5e, sans anicroche, où le duo n’a pas quitté le top 6 dès les premiers mètres après le départ, Camille et Jérémie se sont offert une deuxième course beaucoup plus riche en rebondissements. Les Bleus choisissent de partir « au viseur » à l’extrémité bâbord de la ligne de départ. Sous leur vent, les Portugais et les Suisses se chamaillent, leur laissant un champ assez libre après le coup de canon. Ils sont néanmoins vite perturbés par le bateau chinois sous leur vent et doivent faire un double virement de bord pour essayer de retrouver du vent « clair », sans dévents. L’option à gauche semble porter ses fruits dans un premier temps, mais après le virement de bord sur la layline c’est le paquet qui a choisi la droite du plan d’eau qui passe en tête, et notamment le bateau suisse, qui malgré son départ difficile vire en 5e position. Nos Français, eux, virent la première bouée au vent en 18e position. Ils choisissent la bouée de droite à la fin du bord de portant pour, cette fois-ci, partir plus facilement sur la fameuse partie droite du plan d’eau. Ce choix leur permet d’enrouler la 2e bouée au vent en 8e position. Sur le dernier bord de portant, les Français déclenchent leurs empannages aux parfaits moments, ce qui leur permet de prendre la 5e place finale juste derrière le bateau portugais, aussi partisan de l’option droite lors du premier bord de près.

Jérémie Mion : « Sur cette course le départ n’est pas mauvais. On voit qu’il y a plus de vent à gauche donc on décide d’aller vers ce côté, mais ça passe finalement à droite. C’était des conditions vraiment complexes aujourd’hui à lire, parce que ça ne donnait vraiment pas du tout envie d’aller à droite sur ce bord de près et pourtant ce sont les bateaux qui ont choisi ce côté qui ont pris la tête. Sur le deuxième, on a toujours cette impression qu’il y a plus de vent à gauche, mais on décide quand même de choisir la droite et ça à payer pour nous cette fois-ci ! C’est très compliqué de tout contrôler, spécialement à Marseille où il y a du courant et des effets de site. C’est top d’avoir su tirer les leçons en cours de course et de pouvoir s’adapter comme on l’a fait. »

Résultats des courses du Dimanche 4 aout :

Lauriane Nolot : Kitefoi féminin (Formula Kite) : 2 / 1 / 12 / 2 > 1ère au général provisoire
Axel Mazella : Kitefoi masculin (Formula Kite) : 7 / 13 / 9 / 1 > 7e au général provisoire
Louise Cervera : dériveur solitaire (ILCA 6) : 18 / 3 > 7e au général provisoire
Jean-Baptiste Bernaz : dériveur solitaire (ILCA 7) : 16 / 30 > 12e au général provisoire
Camille Lecointre et Jeremie Mion : dériveur double mixte (470) : 5 / 5 > 5e au général provisoire
Tim Mourniac et Lou Berthomieu : Catamaran double mixte (Nacra 17) : 5 / 7 / 4 > 7e au général provisoire

Résultats des épreuves Olympiques :

Sarah Steyaert et Charline Picon : dériveur double féminin (49ER FX) : médaille de Bronze
Hélène Noesmoen : windsurf (iQFOiL) : 7 du classement général
Nicolas Goyard : windsurf (iQFOiL) : 15 du classement général
Erwan Fischer et Clément Pequin : dériveur double masculin ( 49er) : 12 du classement général

Programme du Lundi 5 aout :

Courses de qualification pour :

Louise Cervera : dériveur solitaire (ILCA 6)
Jean-Baptiste Bernaz : dériveur solitaire (ILCA 7)
Camille Lecointre et Jeremie Mion : dériveur double mixte (470)
Tim Mourniac et Lou Berthomieu : catamaran (Nacra 17)
Lauriane Nolot : Kitefoil (Formula Kite)
Axel Mazella : Kitefoil (Formula Kite)

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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