Transat Jacques Vabre 2023 : Koesio va repartir, arrêt pour Maître CoQ et Legallais

Un re-départ envisagé vendredi pour Koesio
Comme prévu, depuis mercredi matin, Erwan Le Roux, Audrey Ogereau, les membres de leur équipe technique qui les ont rejoints à La Corogne, ainsi que des techniciens d’un chantier local s’activent pour réparer les carénages de bras de liaison endommagés lors des premières heures de course de la deuxième étape de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre, dans le golfe de Gascogne. « A date, on mise sur un re-départ ce vendredi 10 novembre, entre 10 et 12 heures. Au-delà, on estime qu’il ne sera pas raisonnable de repartir notamment pour pour des raisons météorologiques, d'écart avec la flotte et de logistique retour. Le but est donc d’avoir terminé les travaux demain en fin de journée », explique le skipper de l’Ocean Fifty aux couleurs de KOESIO qui émet naturellement des conditions. Et pour cause. « Il faut quand même reconstruire deux mètres de bras et nous sommes évidemment soumis à des temps incompressibles de séchages », détaille le navigateur qui a pu sonder la structure de son bateau et se rassurer. « Les UD (unidirectionnels) n’ont pas été impactés. Le barreau de carénage de bras n’est pas atteint et ça, c’est vraiment une bonne nouvelle », assure Erwan qui, avec son équipière, a d’ores et déjà nettoyé, fait sécher et réparé ce qui devait l’être à l’intérieur du trimaran tandis que Cyril Ducrot et Mathieu Groleau ont terminé de recoller les pieds de chandelier et sont en train de réaliser des travaux de stratification. « On met actuellement tout en œuvre pour se donner les chances de repartir en course. Il est important pour nous de continuer l’aventure si cela est possible. De ne pas s’arrêter là. On n’a pas la pression d’y aller. Il s’agit de notre choix et nous avons le soutien total de Koesio », termine le Morbihannais.
Maître CoQ V : Pit-Stop à Vigo !
Comme annoncé au départ mardi, la flotte IMOCA a dû très vite faire face, en Manche, à un premier front froid, qui a laissé des traces chez certains concurrents dont Maître CoQ V. Le duo, Yannick Bestaven et Julien Pulvé, est contraint d’effectuer un arrêt pour cause de déchirure de grand-voile. Impossible pour l’équipage de naviguer avec une grand-voile haute, ce qui est handicapant en termes de performance et de vitesse pure.
Jean-Marie Dauris, directeur technique et sportif du Team Voile Maître CoQ : « Yannick et Julien nous ont prévenus ce matin d’une déchirure importante sur la chute de la grand-voile entre le ris 1 et le ris 2. Après échanges et étude avec la voilerie, il apparait que la réparation en mer s’avère impossible à effectuer. Décision a donc été prise par les marins, de faire une escale à Vigo afin d’effectuer un arrêt au stand.»
Pourquoi Vigo ? « La possibilité de nous arrêter à Lorient a été envisagée par Yannick. Mais il a estimé que les conditions météo à venir ne permettraient pas de s’extirper du Golfe de Gascogne avant vendredi soir. Le plus évident par rapport à la situation et à notre volonté de repartir en course le plus vite possible est d’amarrer Maître CoQ V à Vigo. »
L’équipe technique portée par Jean-Marie Dauris et Stanislas Delbarre, boat Captain, est en route en direction de la ville espagnole et la marina de Sanxenxo. Elle est en relation avec la voilerie North Sails et les autorités portuaires de Vigo afin d’organiser ce pit-stop dans les meilleures conditions et les délais les plus brefs.
Objectif du team, de son partenaire Maître CoQ et de l’ensemble des soutiens de l’équipe : réparer et repartir… au plus vite !
LEGALLAIS se déroute vers Cascais en raison de dommages structurels
Alors qu’ils évoluaient à la 4e place au large des côtes portugaises, Fabien Delahaye et Corentin Douguet ont averti leur équipe à terre à 23h HF ce mercredi soir qu’ils venaient d’entendre un gros craquement en retombant d’une vague. Ils ont immédiatement constaté que la structure du Class40 Legallais était endommagée à l’avant. Le duo évolue dans des conditions de mer forte et progresse à vitesse réduite sous grand voile seule. Fabien et Corentin ne demandent pas assistance et font route vers Cascais, distant de 75 milles. Ils devraient rallier le port portugais demain matin.
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