Les massifs d'or de la cité balnéaire de Fort-Mahon
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Ici, le vent façonne sans arrêt le paysage. Les terribles assauts de l’hiver sont suivis par la régénération printanière, si indispensable pour les massifs dunaires. Mais la dune est fragile. Les hommes ont commencé à fixer la dune pour éviter le mouvement du sable vers les zones habitées, avant de prendre conscience de l’intérêt écologique de ces massifs blonds. Le rôle de gardien des dunes de l’oyat est ainsi connu depuis le XIXe siècle. Cette plante s’épanouit dans des conditions qui malmèneraient la quasi-totalité des végétaux. Mais la nature est bien faite : ses feuilles s’enroulent sur elles-mêmes pour perdre le moins possible d’humidité et ses racines s’enfoncent dans le sol jusqu’à plus de dix mètres pour récupérer la moindre trace d’humidité. Ce sont justement ces racines qui permettent de stabiliser les dunes. Plus loin dans les terres, les solides pins prennent le relais et le Conservatoire du Littoral veille sur ces 400 hectares protégés. A partir de la pointe de Saint-Quentin, les dunes de la Pyramide, celles du Marquenterre, de Royon et enfin les dunes de l’Authie, au nord de Fort-Mahon, façonnent le front de mer. Dans son ensemble, de la baie d’Authie à la baie de Somme, le massif dunaire culmine jusqu’à 40 mètres de haut, s’étire sur 12 kilomètres le long de la côte et sur 4 kilomètres vers l’intérieur.
La longue plage pour des pics d’adrénaline
L’avantage des longues plages de la Somme, c’est que lorsque le vent souffle fort, les chars à voile sont de sortie. A côté des sorties en kayak, catamaran ou jet-ski pour les jours d’été, la base nautique propose des initiations au char à voile et des escapades sur plus de 30 kilomètres de plage. Des guides vous proposent aussi des balades pédestres d’environ 2h30 pour découvrir la flore et la faune de la Baie d’Authie. Le port des bottes est chaudement recommandé.