DCNS veut prendre le contrôle du fabricant irlandais d'hydroliennes OpenHydro, comme le lui permettrait une option expirant à la fin de l'année, et va convaincre ses actionnaires de l'intérêt d'une telle opération, a annoncé lundi son PDG Patrick Boissier.
Alors qu'on lui demandait sur la radio BFM Business si le groupe public DCNS allait prendre le contrôle du groupe irlandais, et si l'Etat le laisserait faire, M. Boissier a répondu "quand vous voulez prendre des décisions stratégiques, il faut convaincre votre conseil d'administration, c'est à nous de le faire", et "bien sûr que nous allons le faire".
"Nous allons démontrer que c'est là l'avenir. Parce que l'avenir de DCNS c'est (...) de continuer de fournir à la Marine nationale les meilleurs produits dont elle a besoin, c'est d'exporter, et c'est d'être dans ces nouveaux métiers" comme les énergies marines renouvelables, a-t-il plaidé.
DCNS est détenu à 65% par l'Etat français et à 35% par le groupe d'électronique Thales.
DCNS, groupe français de construction navale militaire, qui cherche à se diversifier dans de nouveaux métiers autour de la mer, dont les énergies marines, était entré l'an dernier au capital d'OpenHydro, fabricant irlandais d'hydroliennes (turbines électriques sous-marines).
Le groupe, qui détient actuellement 11% des actions de la société irlandaise, dispose d'une option expirant à la fin de l'année, qui lui permettrait de monter à son capital et d'en prendre le contrôle.