Le port de Cherbourg a testé pour la première fois un dispositif de manutention d'une hydrolienne dans les eaux de la Grande Rade. Il a été brièvement immergée vendredi dernier avant d'être chargée sur une barge à destination de l'Ecosse.
"L'hydrolienne est restée moins de 10 minutes dans l'eau. Il s'agissait de tester le dispositif de manutention de l'hydrolienne", a indiqué Guillaume Gréau, chargé du développement des énergies marines renouvelables aux Constructions mécaniques de Normandie (CMN), à Cherbourg.
La turbine de 18 mètres de long fabriquée en Allemagne et partiellement assemblée par les CMN à Cherbourg a été chargée sur une barge qui doit partir pour l'Ecosse dans les jours qui viennent, selon M. Gréau.
L'hydrolienne doit rejoindre le site test du Centre européen d'Energie marine en Ecosse où elle sera à l'essai.
Fruit d'un partenariat entre le turbinier allemand Voith Hydro, les CMN et GDF Suez, l'engin de 160 tonnes était arrivé de Rotterdam à Cherbourg le 19 avril partiellement assemblé.
Le raz Blanchard, à l'ouest de Cherbourg, et le raz de Barfleur, à l'est, font partie des trois zones privilégiées en France pour l'implantation des premières hydroliennes hexagonales. Le gouvernement doit lancer d'ici à la fin du mois un appel d'offre pour des fermes pilotes hydroliennes.
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