En hiver, la température ressentie baisse, notamment sous l'action du vent. En été, c'est l'humidité qui fait grimper la température ressentie. Pour évaluer ce phénomène, nous disposons de l'indice humidex.
Lesconditions estivales de ce mois d'août sont accompagnées d'un fort taux d'humidité. C'est particulièrement le cas sur le Languedoc-Roussillon, où le vent marin est associé à des températures de près de 30°C. Un facteur de risque pour la santé que l'on peut évaluer avec l'indice humidex. Il a été développé au Canada en 1979 par les météorologues Masterton et Richardson pour le Service météorologique du Canada. A cette époque, on dénombrait chaque année une vingtaine de morts directement causée par la chaleur. Partant du fait qu'une chaleur intense, associée à un fort taux d'humidité, créent un inconfort, voire un malaise physique, l'humidex a été conçu dans le but d'évaluer le degré de risque pour le corps humain. Pour cela, il se base sur la température ambiante, la pression de vapeur et le point de rosée.
Comment interpréter cet indice ?
* Jusqu'à 29: il n'y a aucun inconfort
* de 30 à 39 : un certain inconfort se fait sentir, les personnes fragiles ou âgées doivent limiter leurs activités
* de 40 à 45 : beaucoup d'inconfort, sensation de malaise : il convient de limiter les efforts physiques
* de 46 à 53 : danger : malaise important, épuisement et coup de chaleur possible : les sorties au soleil sont à proscrire ainsi que tout effort physique
* à partir de 54 : prudence : le coup de chaleur est imminent !
L'humidex est principalement utilisé au Canada, mais il l'est également de plus en plus en Europe. Au Canada, le record d'humidex a été établi le 25 juillet 2007 à Carman (Manitoba) avec un indice de 53.
Il ne tient pas compte de l'exposition de la peau au soleil, ni des vents qui aident au rafraîchissement. Il s'agit d'une indication des réactions physiologiques, et non d'une mesure absolue.