La situation météorologique se caractérise sur le pays par la circulation d’un petit minimum dépressionnaire entre la pointe bretonne et le Royaume-Uni. Il s’est creusé ce lundi et a occasionné de puissantes rafales de vent temporaires sur la pointe du Finistère.
La bourrasque la plus forte a atteint 104 km/h sur la pointe du Raz. Il s’agit d’une valeur habituelle sur ces régions, mais plutôt rare en période estivale. La récurrence d’une rafale à plus de 100 km/h au Raz au mois d’août est de l’ordre d’un évènement tous les cinq ans.
Ce minimum dépressionnaire est ensuite remonté en direction du Cotentin et de la Normandie, où il s’est également accompagné de bonnes rafales, mais aussi de grains orageux.
Retrouver des tempêtes en été n’est pas exceptionnel sur la France. Lorsque les systèmes dépressionnaires circulent à des latitudes relativement basses, ils peuvent se creuser dans le golfe de Gascogne. Cela provoque souvent de violents orages à l’avant dans les terres, mais aussi de fortes rafales de la Manche à l’Atlantique. En Méditerranée, des épisodes de mistral soutenu sont aussi possibles, plutôt à partir de la mi-août. Enfin, le mois d’août est propice aux coups de galerne dans le sud-ouest. Après une journée surchauffée, la brusque rotation des vents à l’ouest s’accompagne de nuages bas, parfois d’orage, mais surtout d’une saute de vent (pouvant aller jusqu’à 120 km/h) et d’une chute de la température de parfois plus de 15°C.