Le démantèlement de l'épave du cargo espagnol Luno, échoué sur la plage d'Anglet (Pyrénées-Atlantiques) depuis le 5 février après s'être brisé sur une digue débutera à la fin du mois de mars et prendra au moins deux mois, a annoncé la sous-préfecture de Bayonne.
"Les travaux prendront au minimum deux mois", a déclaré le sous-préfet Patrick Dallennes lors d'une conférence de presse, au lendemain de la présentation aux autorités par la société d'assurances de l'armateur d'un plan de démantèlement du navire.
"La météo aura un très fort impact", a-t-il cependant ajouté, laissant entendre que celle-ci pourrait retarder les opérations. "Les délais sont raisonnables et nous permettent de récupérer nos plages dès le début de la haute saison", s'est félicité le maire d'Anglet Jean Espilondo.
"Conformément aux promesses de la société d'assurance de l'armateur, un plan d'action nous a été présenté hier. C'est la société néerlandaise Svitzer qui assurera les opérations" a expliqué le sous-préfet, un choix également jugé "rassurant" par le maire d'Anglet, qui a souligné que l'entreprise "très professionnelle", avait "réalisé près d'un quart des démantèlements de navires dans le monde". Les trois parties du Luno, dont une complètement immergée devra être localisée par sonar, seront tirées à l'aide de treuils sur la plage. Le navire sera ensuite "découpé par lampe thermique en morceaux de 6 mètres par 2,50 m", qui seront ensuite évacués par voie terrestre.