A 14h46, le 11 mars 2011, un tremblement de terre de magnitude 9 survenait au large des côtes nord-est du Japon et provoquait un tsunami aux conséquences dramatiques. Plus de 18.000 personnes ont été emportées par la déferlante gigantesque qui s'est abattue le long du littoral. Trois ans plus tard, quelque 270.000 personnes n'ont encore pu regagner leurs maisons, détruites par le raz-de-marée ou rendues inhabitables par le drame de Fukushima.
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La compagnie Tepco, gestionnaire de la centrale de Fukushima, est l'objet de vives critiques visant son attitude après le violent séisme et le tsunami à l'origine de l'accident de la centrale en mars 2011. Mi-février, un responsable de l'instance de régulation du nucléaire a déclaré que Tepco avait retardé la publication de relevés traduisant une importante quantité de strontium-90 dans les eaux souterraines, et cela malgré les demandes répétées du régulateur.
L'AIEA (agence internationale de l'énergie atomique) organise donc des contrôles de radioactivité dans l'océan Pacifique. A l'annonce de cette étude, le gouvernement nippon s'est montré soulagé. Il espère que les études menées par un organisme international auront plus de poids auprès du public et des gouvernements étrangers que celles effectuées uniquement par Tepco, la compagnie exploitante de la centrale, ou les autorités du Japon.