Les étudiants de licence professionnelle « Hébergement et environnement touristique » de l’UBO Quimper ont mené une étude sur les retombées de la Mini-Transat, en octobre dernier à Douarnenez. Un bon baromètre de l’impact d’une manifestation dans l’économie locale comme en matière de notoriété.
Pour cette étude, les visiteurs ont été scindés en deux populations distinctes, les Douarnenistes et ceux qui se sont déplacés pour l’événement. Les premiers sont en majorité venus spécifiquement pour l'événement (66,5%). Le plus souvent en couple ou en famille (66%), c’est avant tout une clientèle de proximité puisque 73,5% d’entre eux étaient déjà venus sur Douarnenez. C’est le département du Finistère qui fournit le plus gros contingent de visiteurs. Pour la grande majorité des visiteurs, le séjour à Douarnenez durera moins de deux jours (47%). Enfin, 55% des visiteurs pratiquent eux-mêmes une activité nautique.
Les seconds, les Douarnenistes, étaient majoritairement des seniors dans les allées du village (environ 60%) mais la population était logiquement plus active lors des week-ends. 92% estiment que la course est utile pour la renommée de Douarnenez, 89% pensent qu’elle favorise le développement touristique de la ville, et 86% qu'elle est utile au développement des activités nautiques. C’est tout d’abord sur l’image de Douarnenez que la Mini Transat a rejailli positivement pour 35,7% des sondés.
Mais sii l’image de la course est excellente, il reste que 60% des Douarnenistes n’ont pas fait de publicité de la course dans leur entourage. Les auteurs de l'étude estiment qu'il serait intéressant de laisser la Mini Transat s’ancrer dans le temps pour voir si, petit à petit, ce pourcentage évoluait.