Plus de 150.000 personnes ont signé une pétition en ligne implorant les garde-côtes américains de reprendre les recherches en vue de retrouver quatre marins britanniques disparus en Atlantique après le naufrage de leur yacht.
Le ministre de la Santé Jeremy Hunt et l'entrepreneur et aventurier Richard Branson figurent au nombre des signataires du texte. Le premier a commenté sur les réseaux sociaux: "Je sais que les garde-côtes américains ont fait le maximum, mais s'il vous plait, n'arrêtez pas les recherches. Trop tôt pour ça". Le second a pour sa part appelé sur la BBC "les équipages des nombreux yachts à voile ou à moteur qui croisent dans l'Atlantique à cette époque de l'année à s'écarter quelque peu de leur trajectoire , et à ouvrir les yeux, tout comme les navires marchands".
Les quatre marins chevronnés --le capitaine Andrew Bridge, 22 ans, James Male, 23 ans, Steve Warren, 52 ans, et Paul Goslin, 56 ans-- revenaient d'une régate internationale aux Caraïbes quand leur voilier de 12 mètres, le "Cheeki Rafiki" a rencontré des difficultés, dans la journée de jeudi.
Selon Doug Innes, le directeur de la société affrétant le bateau, ce dernier naviguait alors à quelque 620 miles (1.000 km) à l'est de Cape Code, dans le Massachusetts. Le contact a été définitivement perdu vendredi matin, alors que l'équipage essayait de gagner les Açores.
Vendredi et samedi, des avions américains et canadiens ainsi que des navires marchands ont passé au peigne fin une zone de plus de 10.000 km2, avant d'abandonner les recherches au petit matin dimanche, par mer agitée. Les garde-côtes considèrent que les chances de survies pour une personne tombée en mer dans ces parages n'excèdent guère 20 heures.