Déjà un an en mer pour Fleur de Passion, le voilier de The Ocean Mapping Expedition. L'équipage navigue autour du globe avec deux missions : l'étude de la pollution sonore des océans et l'étude de la pollution plastique.
L'expédition suisse The Ocean Mapping Expedition est partie le 13 avril dernier de Séville pour un tour du monde de 4 ans à la voile, à bord de Fleur de Passion. Sur les traces de Ferdinand de Magellan, 52 passagers, dont 20 jeunes en réinsertion et 5 illustrateurs de bande dessinée, ont déjà parcouru plus de 8 000 miles nautiques jusqu'à Valdivia au Chili, où l'équipage a repris la mer dimanche 10 avril.
Ce tour du monde a pour objectif deux programmes scientifiques : un sur la pollution sonore des océans et un sur la pollution plastique.
« Cette première année d’expédition a été d’une intensité folle aussi bien sur le plan logistique et opérationnel qu’humain », raconte Pietro Godenzi, président de la Fondation Pacifique et skipper de Fleur de Passion à deux reprises pendant ces douze premiers mois.
« Nous sommes satisfaits que nos partenaires scientifiques, à Barcelone et à Genève, puissent progressivement nous éclairer sur une réalité environnementale que, depuis le pont d’un bateau, on n’appréhende pas forcément dans toutes ses dimensions. D’apprendre par exemple que tous les prélèvement d’eau de mer effectués contiennent du plastique, je dis bien tous, a de quoi nous faire réfléchir. C’est toute cette compréhension des océans actuels que nous avons l’ambition de rapporter à terre, à Genève et aux escales; ce que nous avons baptisé nos «épices» d’aujourd’hui en référence à ceux, les vrais épices, de l’époque de Magellan » ajoute-t-il.
Fleur de Passion a donc repris la mer le 10 avril depuis le Chili direction l'île Robinson dans l'archipel Juan Fernandez, puis l'île de Pâques et Papeete fin mai. En novembre, le bateau larguera les amarres à Brisbane en Australie.