Une étude réalisée conjointement par des chercheurs néo-zélandais et américains a établi une corrélation entre le bien-être mental et la vue que l'on a depuis chez soi : vivre face à la mer ou face à une grande étendue d'eau serait bénéfique pour le moral.
Des chercheurs de l'université de Canterbury en Nouvelle-Zélande et de celle du Michigan State aux Etats-Unis ont interrogé 450 adultes à Wellington en Nouvelle-Zélande afin d'établir un potentiel lien entre la visibilité d'espace "bleu" ou "vert" sur le bien-être psychologique.
Les espaces "bleus" sont dans ce cas la Mer de Tasmanie et l'Océan Pacifique qui entourent Wellington, et les espaces "verts" sont les forêts et les parcs. Après analyse des résultats, la conclusion est la vue d'espaces bleus est associée à la baisse des troubles psychologiques, contrairement aux espaces verts. Amber L. Pearson, une des auteurs de l'étude, nuance tout de même ce constat : l'étude ne fait pas de distinction entre les différents types d'espaces verts : certains espaces observés durant l'étude étaient des zones artificielles, des terrains de sport. Rien de bien naturel... "Peut-être qu'en ne regardant que des forêts naturelles nous serions arrivés à un résultat différent", ajoute-t-elle.
Le professeur explique qu'un aménagement approprié dans les zones densément peuplées permettrait d'améliorer certains troubles mentaux comme la dépression, par exemple avec une vue sur mer depuis les fenêtres des hauts immeubles.