Un peu plus de 27 millions de Français envisagent de partir cet été, soit légèrement moins qu'en 2015, mais le budget consacré aux vacances est en hausse, selon une étude du cabinet Protourisme transmise vendredi à l'AFP.
L'étude a été réalisée selon la méthode des quotas auprès de 2.024 personnes entre le 22 mai et le 1er juin. D'après les calculs du cabinet, un total de 27,6 millions de Français ont l'intention de partir durant l'été - contre 28,9 millions en 2015, une année qui avait été particulièrement faste en termes de départs. "Ces chiffres peuvent encore évoluer car 3 millions de nos concitoyens se montrent indécis et sont susceptibles de partir en dernière minute en fonction d'opportunités tarifaires ou d'une météorologie favorable", souligne Protourisme. "Néanmoins", estime le cabinet, "à un mois des vacances, la tendance est à la baisse".
Sur 27,6 millions de partants, 20,1 millions vont opter pour une destination en France (soit 1,5 million de personnes en moins que l'été dernier), et 7,5 millions pour l'étranger. "Dans ce sondage, il y a plus d'intentions de départs pour l'étranger que lors du même sondage que nous avions réalisé en mars; à l'évidence, le contexte social joue" et la succession de grèves, blocages et manifestations a pesé, souligne à l'AFP Didier Arino, directeur de Protourisme.
Un hébergement marchand (hôtel, camping, village-vacances etc.) est envisagé par 19,7 millions de personnes, un chiffre en légère baisse (-300.000 personnes) sur un an.
Le camping attire un quart d'entre eux, "soit une hausse de 500.000 vacanciers", souligne Protourisme.
Le budget moyen qui sera consacré aux vacances d'été est cependant en hausse par rapport à l'année dernière, atteignant 1.346 euros (pour un séjour moyen de douze jours) contre 1.273 euros l'été dernier. Il retrouve cependant un niveau comparable à l'été 2014, où il avait atteint 1.312 euros. Cette progression du budget moyen est notamment "tirée vers le haut par la part plus importante des partants à l'étranger", note l'étude.
Protourisme souligne également que la part des petits budgets (moins de 500 euros pour les vacances de cet été) progresse et atteint 30% des partants, contre 26% en 2015.
La proportion des gros budgets (plus de 2.000 euros) augmente elle aussi, atteignant 22% des partants, contre 20% en 2015.