Plus que quelques jours à patienter avant le coup d’envoi de la 18ème édition des Voiles de Saint-Tropez, avec plus de 300 bateaux, Wally, modernes et classiques, à terre, comme sur l’eau. L'enjeu : faire partager aux régatiers, comme au grand public, la passion des plus beaux bateaux au monde.
Modernes : des pointures à la manœuvre
Le plus grand sloop en carbone jamais construit, le Wally Better Place, sera présent aux Voiles. Labélisé RINA Green Star grâce à des concepts innovants et respectueux de l’environnement, ce méga-yacht de 50 mètres affiche un poids plume de 250 tonnes qui lui confère des performances impressionnantes dans le petit temps. Les 16 Wally inscrits aux Voiles – un donneront le meilleur pour tenter de ravir le Trophée BMW actuellement détenu par Magic Blue.
La bataille fera rage également chez les IRC A avec l’arrivée du tout nouveau Baltic 130 My Song, qui devra notamment défier le Swan 115 Solleone, le Farr 115 Sojana, de retour après un refit, ou encore le redoutable Farr 100 Leopard.
Chez les IRC C, support du Trophée Edmond de Rothschild, pas moins de 4 TP52 se présenteront sur la ligne de départ : Alizee, Conviction, Team Vision et Freccia Rossa, mené par l’équipage russe champion du monde ORC cet été à Copenhague au Danemark.
A noter en IRC E la participation de l’équipage 100% féminin de Caroline Petit à bord du First 36.7 Alibi 2.
Tradition : la passion vivante
Les projecteurs seront braqués cette année sur la classe des Grands Tradition, choisie comme support pour la dixième édition du Trophée Rolex. Dix unités d’exception dépassant parfois les 40 mètres au pont y croiseront le fer, parmi lesquels le plus ancien, Moonbeam III, qui a récemment changé de propriétaire, a été lancé en 1903.
L’arrivée de France en Méditerranée est forcément un événement. Le célèbre 12 mJI construit en 1969 par le baron Bich pour défier l’America’s Cup a participé à pas moins de trois éditions à Newport (RI). L’élégant monocoque bleu avait déjà connu une campagne de préparation à Hyères en 1977. Rénové en 2013, notamment grâce à Bruno Bich, il navigue aujourd’hui sous le patronage du Yacht Club de France dans le but de former de jeunes marins. Le bateau fera partie d’une toute nouvelle classe : les Classiques Marconi Racers.
En Epoque Marconi A, l’ancien propriétaire de Manitou, le bateau qui a notamment appartenu à John Kennedy quand il occupait la Maison Blanche, vient cette année avec un autre yawl bermudien qui fera sa première apparition sur le plan d’eau tropézien, Enterprise, un plan Olin Stephens de 18,20 m.
Belle histoire de famille en Epoque Marconi C pour Fjord III, un plan German Frers de 15 m de 1947 skippé par…German Frers junior !