L'arrêté du 3 mai 2017, en plus d'imposer quelques mesures visant à rendre un peu moins pénible la privation de liberté imposée aux cétacés, a réservé une surprise de taille aux delphinariums : la fin de la reproduction des individus captifs - assortie d'une interdiction d'importation - et donc à terme, la fin de la captivité en France.
L'annonce a fait l'effet d'une bombe du côté des delphinariums, en particulier au Marineland d'Antibes. Et pour cause, elle sonne le glas, à moyen terme d'une industrie lucrative, particulièrement pour le fond de pension britannique Arle Capital Partners, principal actionnaire de Parques Reunidos, multinationale aujourd'hui propriétaire du Marineland, qui affichait en 2014 un résultat net de 5,5 millions d'euros.
Dans une lettre ouverte en réaction au passage de l'arrêté les dresseurs du Marineland s'insurgent contre les accusations de maltraitance qui ne s'appuient selon eux, sur rien de scientifique.