A Mâcon (Saône-et-Loire), le port d'amarrage, proche du centre-ville, est désormais pourvu d'infrastructures où six bateaux embarquant jusqu'à 150 passagers pourront accoster simultanément sur les trois appontements, contre quatre auparavant. Le réaménagement a duré un an pour un budget de 3,6 millions d'euros, financé par les collectivités locales.
Sur le bassin Rhône-Saône qui compte 28 sites escales entre Chalon-sur-Saône et Arles, la saison s'étend de mars à novembre. La clientèle, composée en majorité de seniors, et étrangère à plus de 75%, apprécie les croisières de sept jours qui descendent ou remontent le fleuve et la rivière, son principal affluent. Selon VNF, 75.000 passagers se sont arrêtés à Mâcon en 2015 lors de 539 escales, contre 447 un an plus tôt. La ville qui a investi plus de 700.000 euros dans les travaux, espère qu'ils seront encore plus nombreux les saisons prochaines.
Pour VNF, le tourisme fluvial, "secteur à haut potentiel", représente déjà 500 millions d'euros de retombées par an pour les territoires "irrigués" (plaisance, croisières mais hors bateaux promenade). Le long de la Saône, Mâcon n'est pas la seule à vouloir profiter de cette manne. Tournus, au sud de Chalon-sur-Saône, halte appréciée pour l'abbaye Saint-Philibert et le Château de Cormatin, accessible facilement en car, prévoit aussi d'augmenter ses capacités d'accueil à trois paquebots contre un actuellement.
A Villefranche-sur-Saône (Rhône), deux projets sont prévus pour le même montant: l'aménagement d'un site d'hivernage au port de Frans et la création d'un port d'accostage au lieu-dit La Plage. Les travaux devraient commencer fin 2018.