Le 9 janvier 1942, en pleine tempête, un paquebot français, le Lamoricière sombre, coque intacte, après avoir tenté de porter secours à un cargo en perdition. Le naufrage fait près de 300 morts.
En 1943, Maguy Courau-Dumont, rescapée, écrit à chaud le récit détaillé du drame où elle a perdu son mari dans des circonstances atroces.
Parmi les victimes du naufrage du Lamoricière figure l’épouse du grand poète Max Pol Fouchet. Dans un poème dédié à son épouse, disparue en mer, le poète trouve, dans le nom du paquebot, une tournure prophétique : la mort ici erre…
Puis, un voile d’oubli tombe sur ce drame, masqué par les horreurs mémorielles de la guerre mondiale.
Le livre-choc de Maguy Courau-Dumond devient introuvable.
Aujourd’hui, l’intérêt renaît pour cette tragédie
Les familles des victimes ont fondé une association qui garde vivante la mémoire des disparus. L’association French-Lines, qui fait revivre le monde disparu des grandes compagnies maritimes, organise des conférences, des forums en ligne essaiment…
Grâce à la famille de Mme Dumont, l’Ancre de Marine réédite le poignant récit tel qu’il a été publié en 1943, de Maguy Courau-Dumont, accompagné de photos et de coupures de presse.
Toute jeune femme aux jours de la catastrophe, Maguy Courau-Dumont est aujourd’hui décédée.
Mais, pour les lecteurs de l’Ancre de Marine, elle a livré, à l’âge de 97 ans, un témoignage bouleversant sur le naufrage vécu, récit où se révèle une force d’âme, un caractère hors du commun.
A commander ici !