Miranda navigue ce matin à environ 310 milles de l'équateur. A sa vitesse actuelle, elle pourrait franchir cet important symbole demain à la mi journée.
A 75 milles sous son vent, Clément Giraud poursuit sa rapide remontée de l'Atlantique. Il doit sa 23 ème place et son retard aun classement sur Miranda à son décalage dans l'Ouest. Très ralentie ces derniers jours par d'imposantes masses nuageuses qui absorbaient le vent et détruisaient l'alizé, Campagne de France a repris ce matin sa marche en avant à une vitesse plus régulière et plus en rapport avec son potentiel. Miranda espère réaliser une belle journée au large du Nordeste Brésilien, et d'en terminer en beauté avec cet Atlantique Sud qui n'aura au final guère été de tout repos. Si elle y a tracé un sillage propre et très rectiligne, l'alizé ne s'est guère montré coopératif depuis son passage du Horn le 17 janvier dernier. A 3 500 milles de l'arrivée, Miranda se prépare à aborder sous 36 heures le pot au Noir. Une Zone de Convergence Intertropicale qu'elle espère la plus courte et la plus miséricordieuse possible. En son 85ème jour, et par la grâce d'un pou au noir tolérant, elle peut encore rêver rallier les Sables sous la barre des 100 jours de course.
Le mot de la nuit
"Je me suis enfin débarrassée des gros nuages affamés, et je retrouve les alizés. Parfois, j’ai entre 15 et 17 noeuds de vent, et parfois je tombe dans de trous de vent où il n’y a plus qu’un e dizaine de noeuds. désolé, mais je ne peux aller aussi vite que Clément.
Plus que 310 milles jusqu’à l’équateur."