Heureux d'avoir bataillé pour la 15e place, heureux pour son ami d'enfance Yannick Bestaven, toujours aussi amoureux du Vendée Globe après quatre participations d'affilée, Cali s'est confié sitôt la ligne d'arrivée franchie...
« C’était extraordinaire, intense, toujours au contact ! On s’y attendait un peu car le niveau de jeu est élevé et la préparation des bateaux aussi. Derrière, nous étions aussi à la bagarre, c’est ce qui a fait le charme de la course, mais c’est aussi pour ça que je suis fatigué. Nous nous sommes fait une belle régate notamment avec Alan (Roura) depuis le cap Horn. C’est ce que je recherchais aussi !
Quatre Vendée Globe, c’est génial, mais je ne suis pas Jean Le Cam. Jean est hors normes, j’ai tellement de respect pour lui, en faire autant que jean c’est génial ! Chaque tour du monde est différent, le projet était différent, l’approche était différente avec ce bateau modernisé même si je ne bataillais pas pour les premières places. Je m’étais mis une pression supplémentaire sur ce Vendée Globe. Faire un quatrième Vendée Globe d’affilée, c’est chouette, je rentre dans l’histoire, mais chacun a son histoire sur cette course. C’est tellement beau et fort ! Celui-là restera gravé dans ma mémoire. On a bataillé comme des fous avec Alan (Roura), Stéphane (Le Diraison), Kojiro (Shiraishi) et Pip (Hare). Elle est extraordinaire, elle a toujours la positive attitude ! On ne part pas en mer par nécessité, on décide d’y aller !
Oui, j’ai un 5e Vendée Globe en ligne de mire. Cela permet de rester dans une dynamique, je vais vivre bien "l’après" du coup. J'aimerais un bateau un peu plus performant, au moins de la génération 2016. J’ai deux-trois petites idées ! Il faut en discuter avec les partenaires. Et puis, cette année, c’est mon pote qui gagne. Yannick, c’est mon ami d’Arcachon, ami d’adolescence. On en parlait depuis longtemps, du Vendée Globe. Je suis trop content pour lui, c’est comme si je l’avais gagné un peu aussi ! Ce Vendée Globe a vraiment une saveur particulière… »