
Phuket accueille bien plus de touristes que prévu. Ses capacités de traitement des déchets sont largement saturées.
Le paradis a parfois un arrière-goût de décharge. Des bouteilles en plastique et des canettes de bière vides roulent sur le fond marin dans les eaux entourant Phuket, dans le sud de la Thaïlande, tandis que de plus en plus de déchets s’amoncellent sur l’île elle-même, un haut lieu touristique plus connu pour ses plages immaculées et ses couchers de soleil époustouflants. Dans un coin de l’île qui porte le nom de sa capitale, des camions et des tracteurs font des allers-retours pour déplacer des piles d’ordures dans une décharge tentaculaire, destination finale d’une grande partie des plus de 1 000 tonnes de déchets collectés chaque jour à Phuket. En quelques mois, la décharge a pris une telle ampleur qu’elle a remplacé la vue sereine sur les montagnes depuis la maison de Vassana Toyou : «ll n’y a pas de vie en dehors de la maison, (nous) restons simplement à la maison, dit-elle. L’odeur est très forte, il faut porter un masque.» Continuez votre lecture sur LeFigaro.fr