Un projet de vague de surf artificielle à quelques kilomètres de l’océan fait des vagues en Vendée. Porté par la société SC Les Frangines, propriétaire de l’Aquarium de la Vendée à Talmont-Saint-Hilaire, ce projet de Surf Park alimente une vive controverse locale. Une pétition mise en ligne par le collectif « AC de vagues à Talmont » a déjà réuni plus de 1500 signatures en moins de deux semaines.
L’installation prévue reposerait sur la technologie Wavegarden Cove, capable de générer entre 300 et 600 vagues par heure. Elle comprendrait également des espaces commerciaux et de restauration, occupant plus d’un hectare en plus de la surface déjà urbanisée par l’aquarium. Le projet est mené par Cécilia Segarra et Mary-Lou Laurent, filles de Jean-Jacques Laurent, ancien PDG de l’entreprise PRB aux Achards.
Le collectif opposé dénonce un projet « absurde » et juge son implantation particulièrement inadaptée si près d’une zone Natura 2000. Il met en garde contre les nuisances sonores, les vibrations des installations, l’augmentation du trafic routier et les risques pour l’environnement, notamment en cas de fuite d’eau pouvant impacter les sols du bois de La Mine. Autre sujet de préoccupation : l’utilisation d’eau de mer dessalée, dont ni la quantité ni les procédés ne sont précisés.
Au-delà des enjeux écologiques, les opposants pointent également un permis de construire « approximatif ». Contactés, ni les porteurs du projet ni les représentants du collectif n’ont souhaité s’exprimer pour l’instant.
La pétition, intitulée « Non au Surf Park à Talmont-Saint-Hilaire », a été publiée sur Greenvoice.fr et comptabilisait 1571 signatures au 5 mai 2025. Le débat ne fait que commencer.