Alors que les essais des Seabubbles ont repris aujourd'hui sur la Seine à Paris, grâce à une dérogation de la préfecture qui envisage une exploitation commerciale au printemps 2020, le "taxi volant" a été arrêté et contrôlé par la police fluviale. C'est Alain Thébault, créateur de l'engin volant, qui a publié l'information sur son compte Twitter avec une pointe d'ironie et d'agacement :
Début des essais autorisés par @Prefet75_IDF @vnf_officiel @Haropaports .. et le proto #SeaBubbles immédiatement arraisonné pour contrôle des papiers, devant les caméras de @Reuters_France et @TF1 😂 #StartUpNation ? @EmmanuelMacron @Anne_Hidalgo @Elisabeth_Borne pic.twitter.com/znVM31iOom
— Alain Thébault (@Alain_Thebault) September 16, 2019
Un test qui doit durer jusqu'au 20 septembre et qui "intervient après plusieurs étapes importantes, franchies avec succès: la présentation d’un dossier technique conforme à la réglementation qui lui est applicable, suivie de la délivrance d’un titre de navigation pour le bateau de l’entreprise Seabubbles (...) ainsi que la mise à disposition par Ports de Paris d’une escale prévue sur le port de Bercy”, indique la préfecture dans un communiqué.
Pour les essais, le Seabubbles est autorisé à naviguer à une vitesse maximale de 30 km/h entre Issy-les-Moulineaux et Bercy "entre 8 heures et 10 heures le matin et entre 15 heures et 17 heures l’après-midi”.