
Côté météo, le golfe de Gascogne s’annonce rapide, avec du vent portant, avant un passage plus agité au Cap Finisterre, où les conditions devraient se durcir.
« Ils vont partir dans de bonnes conditions. On s’attend à une descente rapide vers le cap Finisterre, où le vent peut s’accélérer avec une mer croisée. », indique Denis Hugues. Le directeur de course s’attend à ce qu’ils rejoignent Horta en 6 jours mais rappelle que l’arrivée est aléatoire. « Il y a neuf îles et des endroits à éviter ou à privilégier. Si l’anticyclone est situé dessus, il y a peu de vent et ça peut se terminer dans la pétole. »
Une flotte à deux visages : pros aguerris et amateurs ambitieux
Si la course attire des marins chevronnés, elle séduit aussi de nombreux amateurs éclairés venus vivre une aventure hors normes. Certains n’ont pas hésité à traverser la planète pour être au départ, à l’image de Henri Rupert, installé en Australie : « Le bateau est en France depuis trois ans et cela fait partie de ma préparation pour la Route du Rhum l’année prochaine. J’aime naviguer en Class40, car cela me permet de devenir un meilleur marin. »
Originaire du Texas, Greg Leonard découvre quant à lui les Sables-d’Olonne avec enthousiasme : « Je suis très enthousiaste pour cette course. C’est la première fois que je viens aux Sables. C’est très chouette d’être au ponton Vendée Globe ! Je l’ai vu si souvent à la télé ! »
Pour Yann Doffin, qui s’apprête à prendre le départ de sa première course en Class40, l’enjeu est tout aussi fort : « Ce sera une sacrée expérience. C’est une nouvelle étape dans ma carrière de marin. Il faudra être à la hauteur, et c’est un beau challenge. »
Tous partagent une même soif d’apprendre et bénéficient des conseils de marins de très haut niveau, comme Vincent Riou ou Antoine Carpentier, figures d’excellence dans la classe. Dans l’ambiance conviviale des pontons et face au large, Les Sables - Horta - Les Sables joue pleinement son rôle de tremplin et de révélateur.