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Rendez-vous international des Dragon
Les Dragon sont depuis toujours la classe la plus emblématique du Grand Prix Guyader. « Leur présence sur l’événement sonne presque comme une évidence. Ils sont là depuis le début grâce à l’impulsion de Louis Urvois et de Pol Hoj-Jensen grâce à qui la classe s’est largement redynamisée et le bateau s’est considérablement modernisé », explique Gwen Chapalain, l'un des organisateurs. Si le Dragon a vu le jour en 1929, il s'est énormément développé ces dernières années et aujourd'hui, plus de 3000 exemplaires naviguent à travers le monde.
Une épreuve majeure pour le classement mondial
« Le fait que le Grand Prix Guyader soit une épreuve de Grade 1 (la troisième des cinq au programme 2018) est évidemment stimulant car elle compte pour le classement mondial des coureurs. On y retrouve logiquement les meilleurs internationaux », détaille de son côté Gérard Blanc, Président de la classe Dragon France et skipper de Tsuica. Au niveau des skippers engagés, les têtes d'affiche françaises sont Géry Trentesaux (Courrier des Saints), Gautier Guillou (Nenette) et Fred Gourlaouen (Q Ti Tou) qui régateront, eux, à domicile (pas moins six bateaux sociétaires de la Société des Régates de Douarnenez seront présents). A l'international, on recense le Britannique Andy Beadsworth (Provezza Dragon), 4e des J.O. d’Atlanta 1996 en Soling et double champion du Monde de Dragon (2013 et 2017) qui courra sous les couleurs Turques, le Néerlandais Pieter Heerema (Troïka), 17e du dernier Vendée Globe et l’un des leaders de la classe, l’Allemand Stephan Link (Desert Holly), vainqueur de nombreux Grade 1 ou encore Dmitry Samokhin (Rocknrolla), le tenant du titre.
La bataille va faire rage du côté des Diam 24 One Design
Si la bagarre s’annonce belle chez les Dragon, elle se dessine tout aussi redoutable chez l’autre classe monotype de ce Grand Prix Guyader 2018 : les Diam 24 OD. Et pour cause, les meilleurs spécialistes des petits multicoques et de la voile olympique s’affrontent sur ce sport boat à trois pattes, support du Tour de France à la Voile depuis 2015 qui a fait son entrée sur l’épreuve il y a quatre ans. Les équipages à suivre ? En premier lieu, Lorina Limonade – Golfe du Morbihan, le vainqueur des deux dernières éditions, récent vainqueur du Spi Ouest-France. « Le Grand Prix Guyader est une épreuve que nous apprécions particulièrement car il y a généralement du vent. Quand celui-ci rentre de secteur ouest, il lève un gros clapot qui rend les courses à la fois techniques et physiques. Lorsqu’il est établi au nord nord-ouest, c’est aussi très compliqué à négocier car très perturbé. Dans ces conditions, nous nous débrouillons généralement plutôt bien », note Quentin Delapierre qui a également inscrit son nom au palmarès de l’événement dans la série des J80 en 2015 mais qui cédera cette année sa place à la barre à Kévin Péponnet afin de rejoindre Thomas Coville sur l’Ultimed.