Crédit Mutuel Alliance Fédérale et Ian Lipinski se sont engagés en octobre 2018 dans un projet ambitieux, à la fois sportif et innovant : la construction d’un prototype de 40 pieds (12,19 m) particulièrement novateur, pour une période de 4 ans (2019-2022) sur le circuit Class40. La conception de ce monocoque aux couleurs du Crédit Mutuel a été confiée à David Raison, premier architecte naval à avoir imaginé des bateaux à étraves rondes (scow) pour la course au large. L’architecte a choisi une approche différente, en particulier pour les lignes longitudinales et la façon dont le bateau fend les vagues.
Navigateur expérimenté, ingénieur de formation, Ian Lipinski disposait déjà d’un très beau palmarès ; il est le seul skipper à s’être imposé vainqueur en Mini Transat dans les deux catégories (série et prototype). Il a été rejoint par un co-skipper d’exception, Adrien Hardy, vainqueur de cinq étapes de la Solitaire du Figaro et de la Transat AG2R. Cet équipage uni et solidaire a permis au Class40 Crédit Mutuel de s’adjuger une victoire éclatante dès sa première course.
Cette victoire met également à l’honneur les travaux de recherche contre le cancer menés par l’Institut Gustave Roussy – le voilier portant les couleurs de l’opération Ensemble contre le mélanome. Le Professeur Caroline Robert est à ce titre la marraine du Class40 Crédit Mutuel.
Dès l’année prochaine, Ian Lipinski sera au départ de courses majeures, dont The Transat CIC, l’Atlantic Cup, la Transat Québec – Saint Malo, la Normandy Channel Race… Avec pour objectif la Route du Rhum en 2022 !
Les premiers mots des skippers :
Ian Lipinski : « C’est extraordinaire ! J’avoue que je ne réalise pas complètement encore ! Je suis vraiment content d’offrir cette victoire au Crédit Mutuel, c’est une belle récompense au regard de la confiance qu’ils m’ont accordée. Le projet était audacieux, ils se sont engagés en nous laissant carte blanche, je suis très heureux qu’ils en soient récompensés aujourd’hui ! »
Adrien Hardy : « Nous ne nous attendions pas à ce que la différence de vitesse avec les autres bateaux récents soit si importante. Nous l’avons découvert entre les Canaries et le Cap Vert. Et, surtout, le bateau accélère tout en restant très confortable et peu exigeant sur les réglages ! Je n’avais jamais vécu ça. Il y a forcément encore beaucoup à apprendre, mais cela m’a paru assez simple. »
vous recommande
