La France "souhaite une résolution pacifique" du conflit de souveraineté qui oppose la Chine au Japon sur les îles Senkaku/Diaoyu, a déclaré mercredi Paris, au lendemain d'une rencontre entre les chefs de la diplomatie française Laurent Fabius et japonaise Koichiro Gemba.
"Concernant la mer de Chine orientale, la France suit avec attention l'évolution de la situation" et "souhaite une résolution pacifique de ce différend, en conformité avec le droit international. C'est ce que le ministre a rappelé à son homologue japonais hier" mardi, a déclaré au cours d'un point de presse le porte-parole adjoint du ministère français, Vincent Floreani.
La question de la souveraineté sur les îles Senkaku, inhabitées et administrées par Tokyo tout en étant revendiquées avec force par Pékin sous le nom de Diaoyu, est revenue en force début septembre lorsque le gouvernement japonais a décidé de nationaliser plusieurs de ces îles, qui appartenaient jusque-là à un propriétaire privé nippon.
Pendant la visite du ministre japonais à Paris, a précisé d'autre part le porte-parole, les deux pays sont convenus d'établir une "feuille de route" pour cinq ans en trois volets : renforcement du dialogue politique, développement de la coopération économique et approfondissement des échanges culturels et scientifiques.
"Le processus d'identification des projets concrets se poursuit", a ajouté Vincent Floreani, citant un renforcement de la coopération dans le cadre du G8-G20 et des investissements croisés et des coopérations industrielles dans des pays tiers.
Des visites de haut niveau de responsables français et japonais sont aussi en préparation pour 2013, a-t-il dit, sans autres précisions.