Engagé depuis 4 jours et demi dans sa tentative contre le prestigieux record de l'Atlantique nord, Marc Guillemot devrait passer en fin d’après midi la barre des 1000 milles à couvrir d’ici le cap Lizard. Safran a pour le moment 95 milles d’avance sur le chrono à battre d’Alex Thomson. Objectif : arriver samedi avant 22h27 heure française.
« Il y a de la mer et le vent est devenu irrégulier. La preuve : Safran marche à 20 nœuds au moment où je parle, alors que voilà une minute nous étions à 16 nœuds. La visibilité est un tout petit peu meilleure, j’ai même eu droit à un semblant de ligne d’horizon. Mais il ne faut pas se tromper : c’est ambiance grisaille, brume et crachin… ». Marc Guillemot le concède : il est exigeant ce mythique record entre New York et le cap Lizard. Tribord amûres dans un vent de sud-ouest d’environ 25 nœuds, la machine est sollicitée, le marin aussi. Au beau milieu de l’Atlantique, la série de quatre empannages d’hier a été sportive et il faut lutter contre la fatigue qui s’installe. « J’ai fait une sieste de deux heures cette nuit, la deuxième depuis le départ. C’était nécessaire»
Safran doit couper la ligne avant 22h27 le 6 juillet pour inscrire son nom sur les tablettes. Si possible aussi en sortant vainqueur du duel qui l’oppose en temps réel à Energa, le bateau du Polonais Zbigniew Gutkowski. Les deux hommes sont quasi à égalité au milieu de l’Atlantique.
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