L'agence de sécurité alimentaire, Anses, recommande de consommer deux portions de poisson par semaine, mais pas plus, un équilibre entre nos besoins nutritifs (acides gras oméga 3) et les risques de contamination au mercure ou aux PCB. L'une de ces portions doit être du poisson gras comme le saumon, la sardine, le maquereau, le hareng ou la truite fumée.
La consommation de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) est pour sa part limitée à 2 fois par mois pour la population générale, mais à une fois tous les deux mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de trois ans, les fillettes et les adolescentes.
Un nombre croissant d'experts s'inquiètent de l'aggravation de la pollution des eaux de mer et de rivières par des produits toxiques allant des hydrocarbures aux métaux lourds. Selon une étude publiée en janvier dernier, juste avant l'adoption d'une Convention internationale sur le mercure, la déforestation dans le monde s'est traduite par un déversement dans les lacs et rivières de quelque 260 tonnes de mercure auparavant retenues dans les sols, tandis que les quantités de mercure présentes dans les 100 premiers mètres de profondeurs des océans ont doublé en 100 ans.
Quant aux amateurs de sushis faits maison, il leur est conseillé de congeler le poisson utilisé "pendant 7 jours afin de détruire les parasites potentiellement présents".