Les communes du littoral Atlantique les plus touchées par l'arrivée de boulettes d'hydrocarbures sur leurs plages après les récentes tempêtes pourront être aidées financièrement même si le plan Polmar n'a pas été déclenché, a indiqué le ministre de l'Ecologie Philippe Martin.
Ce dernier va visiter jusqu'à mercredi les régions touchées par les intempéries et des inondations, soit la Bretagne, l’Aquitaine, puis le Var. Concernant, l'origine de cette pollution, M. Martin a précisé attendre les résultats des analyses menées par le Centre de documentation et d'expérimentation sur les pollutions en mer (Cedre). L'hypothèse d'un dégazage sauvage d'un navire "en profitant de la tempête" n'est pas celle "qu'on privilégie", a-t-il indiqué, en évoquant également "l'hypothèse d'une vieille épave au large qui remuée dans le tambour de ces tempêtes aurait pu relâcher des hydrocarbures qui auraient été dans ses soutes".
Selon la préfecture du Morbihan, "les hydrocarbures recouvrent environ 3% du littoral, plages, galets et rochers concernés". Ce fioul devant être manipulé uniquement avec un équipement approprié, plusieurs mairies ont également interdit l'accès à leurs plages souillées.