Les professionnels des Energies marines renouvelables (EMR) se retrouvent à compter de CE mercredi à Cherbourg (Manche) dans le cadre de la convention internationale Thetis qui vise au développement de cette branche industrielle.
Placée sous le haut patronage du ministère de l'Ecologie, la rencontre ambitionne de réunir l'ensemble des acteurs français et européens concernés (ministères, régions, institutions, associations, entreprises, universités...), afin de mettre l'accent sur le rôle clé des EMR dans le futur. Plus de 3.000 visiteurs et 260 exposants sont attendus jusqu'à jeudi, parmi lesquels 35% de participants étrangers venant d'une quinzaine de pays différents, contre 5% lors de la première édition en 2012 à Bordeaux. "Les étrangers s'intéressent au marché français qui est en train d'arriver", a expliqué M. Peseux, directeur de Thetis.
"Les industriels nord-européens par exemple, qui ont déjà des choses en fonctionnement dans leur pays, s'intéressent au savoir-faire français", a-t-il ajouté, estimant qu'on ne pouvait "plus passer à côté de cette filière".
La France, où aucun projet n'a encore vu le jour, a lancé deux appels d'offres pour des champs d'éoliennes en mer. Le premier a été attribué en 2012 au tandem EDF EN-Alstom (trois parcs: Saint-Nazaire, Courseulles-sur-mer et Fécamp) et à Iberdrola-Areva (Saint-Brieuc). Le deuxième n'a pas encore été attribué, mais cela ne saurait tarder. Un premier appel à projet pour des parcs pilotes d'hydroliennes a en outre été lancé en septembre dernier.