A quand les premières éoliennes en mer au large des côtes françaises? La Haute-Normandie, qui a de grandes ambitions en la matière, pousse le gouvernement à accélérer ses décisions pour créer une véritable filière de l'éolien offshore. La ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'Energie, Ségolène Royal, va devoir trancher prochainement sur les deux derniers parcs non encore attribués aux industriels et ainsi donner une véritable impulsion à l'éolien en mer en France.
Les premiers projets de parcs éoliens offshore, pour lesquels les appels d'offres ont déjà été attribués, sont au nombre de quatre : deux en Normandie, dont un en Haute-Normandie, un en Bretagne, et un dans les Pays de la Loire. Il reste au gouvernement à prendre sa décision sur deux autres projets, l'un au large du Tréport (Seine-Maritime/Haute-Normandie) et l'autre des îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée/Pays de la Loire). Un investissement de 4 milliards d'euros. L'ensemble des six parcs représentera quelque 540 éoliennes, pour une puissance combinée de 3.000 mégawatts. Les premières doivent être en place pour 2020.
Le choix de l'un ou l'autre des groupements industriels en compétition pour les deux derniers parcs non encore attribués est attendu avec impatience dans une région industrielle qui lutte contre la désindustrialisation.