Alors que la première décade d’avril est maintenant derrière nous, un premier bilan peut être établi. Il donne quelques indications sur la manière dont ce mois a débuté et le constat est clair : la douceur, comme pour mars, a été unanimement d’actualité sur nos côtes. Le temps particulièrement sec fait également partie des éléments à retenir.
Grande douceur généralisée
Avec un excédent de l’ordre de 2 à 4°C, avril est jusqu'à présent dans la lignée du mois de mars avec une douceur très perceptible. Elle est plus marquée dans le Golfe du Lion, un peu moins vers le Cotentin avec 2°C de plus que la moyenne des températures minimales et maximales à Cherbourg (10.9°C contre 8.8°C). Plus généralement, aucune zone littorale n’a connu une première décade fraîche.
Des pluies très discrètes
Autre paramètre où les écarts à la normale sont importants : la pluviométrie. La plupart du temps, il n’est tombé qu’une dizaine de millimètres. Et encore : un seul litre d’eau/m² dans le Cotentin, 2 mm sur la Côte-d’Azur, 3 mm dans l’Hérault et à peine une douzaine de millimètres sur le littoral de la mer du Nord. Après un hiver très pluvieux, le printemps est, pour l’heure, diamétralement opposé.
Ensoleillement normal
Les anomalies sont importantes au niveau des températures et des précipitations mais en ce qui concerne l’ensoleillement, les observations de ces 10 premiers jours du mois sont proches des valeurs de saison avec 74 heures de soleil à Nice, 67 heures à Biarritz ou encore 60 heures au Touquet. Petit déficit toutefois pour Cherbourg avec seulement un quart de la dose mensuelle relevée en première décade. Rien d’exceptionnel toutefois.