La Turquie pourrait emporter le marché pour démanteler le Concordia, qui avait fait naufrage en janvier 2012 sur la côte italienne provoquant la mort de 32 personnes, a annoncé le chef de la protection civile italienne ce jeudi.
Plusieurs ports italiens sont en lice pour désosser le navire naufragé, aux côtés de sites en Grande-Bretagne, France, Norvège et Turquie. Alors que la Norvège a fait l'offre la plus avantageuse, les autorités italiennes l'ont écartée car le navire devrait parcourir une longue distance, avec le risque qu'il n'arrive pas entier à destination.
"La solution turque coûterait 40 millions de dollars (29 millions d'euros)", alors qu'un démantèlement dans les ports italiens de Civitavecchia, Piombino ou Gênes serait bien plus coûteux, a déclaré devant le Parlement le chef de la protection civile Franco Gabrielli. Même si les autorités "espèrent que ce soit un port italien qui l'emporte", la Turquie risque d'être la meilleure option, selon M. Gabrielli, également parce que c'est le groupe Costa Croisières (contrôlé par l'Américain Carnival) qui va payer l'addition après avoir déjà déboursé plus de 1,1 milliard d'euros pour renflouer le navire.
La décision finale pour le choix du port devrait être prise début mai, selon M. Gabrielli.