D'après une étude américaine, les musiques choisies pour illustrer les documentaires sur les requins auraient un fort impact sur les téléspectateurs : plus la musique est angoissante, plus le public a peur et moins il souhaite s'engager dans la préservation des requins.
TA-DA TA-DA... cette simple musique a traumatisé des générations entières, contribuant à faire du requin un monstre assoiffé de sang. Selon une étude américaine dont les résultats ont été publiés sur le site PLOS ONE, les musiques des documentaires sur les requins ont un impact fort sur les personnes qui les regardent : plus la musique est angoissante, plus ces personnes ont peur des requins et moins ils veulent s'engager pour leur protection, pourtant indispensable.
Pour arriver à ce résultat, les scientifiques ont diffusé auprès de trois groupes de personnes un clip d'une minute montrant un requin en train de nager. Pour le premier groupe, la musique du clip était angoissante, pour le second une musique plutôt édifiante et pour le dernier, le clip a été diffusé sans musique.
Après visualisation, les scientifiques ont observé que les personnes ayant regardé le premier clip avaient une vision plus négative des requins que les autres groupes et avaient une volonté moindre de s'engager dans des programmes de protections des squales.
La conclusion de cette étude est donc que les documentaires qui utilisent ce genre de musique ne remplissent pas leur rôle éducatif et informatif, bien au contraire, alors que les populations de requins diminuent fortement ces dernières années et ont besoin d'être protégées.