Une édition prometteuse avec un plateau d'une qualité exceptionnelle grâce à la présence de bateaux performants et d'équipages de talent, mais également des programmes aussi intenses en mer qu'à terre. C'est donc parti sur les chapeaux de roues et les premières manches, aujourd'hui à partir de 11 heures heure locale, ne devraient que le confirmer car les 65 équipages en lice sont d'ores et déjà particulièrement impatients d'en découdre !
65 inscrits, neuf classes différentes A l'issue de la fermeture du bureau des inscriptions, ce lundi à 16 heures, 700 équipages (1 100 marins) ont confirmé leur présence aux Voiles de Saint-Barth 2017. Ces derniers sont désormais répartis en neuf classes (Maxi 1, Maxi 2, CSA 0, CSA 1, CSA 2, CSA 3, CSA 4, Melges 24 et CSA Multihull) en fonction de la jauge CSA (Caribbean Sailing Association), une jauge créée afin de promouvoir le yachting aux Caraïbes en proposant une règle de handicap facile à calculer et simple à appliquer. « Nous avons défini les classes avec un vrai souci d'équité. L'idée a été de faire en sorte que les flottes soient les plus homogènes possibles afin que la bagarre sur l'eau soit serrée et intéressante, à la fois pour les marins et pour les spectateurs », indique Luc Poupon, le Directeur de course des Voiles.
Cinq procédures de départ Les neuf classes précédemment citées s'élanceront en cinq groupes distincts sur la ligne de départ de chacune des courses au programme cette semaine. Comme lors des éditions précédentes, les petites unités partiront avant les plus grosses. Ainsi, les Melges 24 et les CSA 4 s'envoleront en premier, suivis des CSA 3 et 2 puis des CSA 1 et 0. Ensuite suivront les Maxi 1 et 2 tandis que les Multicoques fermeront la marche. Au total, ce sont donc cinq procédures de départ qui seront lancées au niveau de la zone des Petits Saints.
Vingt-et-un parcours possible Cette année, Luc Poupon, Directeur de course, et Jean Coadou, Président du comité de course, ont préparé un panel de 21 parcours possibles pour les concurrents des Voiles. « Le plus petit fait douze milles et le plus grand 39. Cinq font le tour de l'île, avec des variantes de 17 à 27 milles. Nous avons établi différents tracés afin d'être en mesure d'exploiter toutes les orientations du vent, même si, le plus souvent, celui-ci souffle de secteur ouest à Saint-Barth. Nous avons aussi prévu des parcours sous le vent de l'île pour assurer des courses dans le cas où le vent souffle très fort. Cela étant dit, les prévisions pour cette semaine sont plutôt calmes, avec du petit, voire du très petit temps, notamment lors de la journée de mercredi où seulement 6 à 7 nœuds sont annoncés », explique Jean Coadou dont les priorités sont, comme à chaque fois, d'offrir les régates les plus adaptées aux conditions et à la taille des bateaux en lice. « Il est évident que nous ne lancerons pas les Melges 24 sur les mêmes parcours que les Maxi. De même, nous n'enverrons pas les classes dans des sens différents, afin d'éviter des croisements dangereux aux passages de marque », ajoute le Président du comité de course qui annoncera chaque matin, aux environs de 8 heures, les parcours du jour aux équipages.
Treize pays représentés Allemagne Antigua & Barbuda, Canada, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Malte, Monaco, Pays-Bas, Pologne, Porto-Rico, Royaume-Uni : au total, pas moins de treize pays sont représentés sur cette 8e édition des Voiles de Saint-Barth. La France est la nation la plus importante avec 15 équipages parmi lesquels onze Antillais (Martinique, Saint-Barth et Guadeloupe). Viennent ensuite, avec chacun onze bateaux engagés dans l'épreuve, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
Six skippers féminins dans les rangs Parmi les équipages engagés cette année dans l'épreuve, six sont menés par des femmes. Wendy Schmidt (USA) est, en effet, le skipper de Selene chez les Maxi 2, Pamala Baldwin (Antigua et Barbuda) celui de Liquid en CSA 3, Catherine Pourre (France) celui de Eärendil en CSA 2, Shannon Mindich (USA) celui de Solstice en CSA 4. Sophie Olivaud, qui revient sur l'épreuve pour la quatrième fois cette année après un an d'absence, et Susan Glenny, respectivement skipper de Les Voiles aux Féminin en CSA 4 et The Sirens on Olympia's Tigress en CSA 3, sont, elles, à la tête des deux équipages 100% féminin de la flotte.
Huit tenants du titre tenteront de préserver leur bien Cette année, pas moins de huit équipages tenants du titre dans leurs classes respectives tenteront de préserver leur bien. Proteus, vainqueur en 2016 chez les Maxi 1, mettra tout en œuvre pour s'imposer une nouvelle fois, tout comme Crédit Mutuel en CSA 4, Team Island Water World chez les Melges 24 et Triple Jack chez les Multi. Idem pour Lazzy Dog, premier CSA 1 en 2016, mais aussi pour Eärendil, premier Class 40 lors de la dernière édition, qui espèrent monter une nouvelle fois sur la plus haute marche du podium même s'ils courent l'un et l'autre en CSA 2 cette année. Prospector, qui avait remporté la mise l'an dernier chez les Maxi 2 tâchera, lui, de faire aussi bien mais chez les Maxi 1 cette fois, les propriétaires du bateau ayant remplacé leur Carrol Marine Farr 30 par un Mills 68, tandis que Peter Corr et ses hommes, vainqueurs des Voiles 2016 sur Corr's Lite Racing en CSA 3, ambitionnent de décrocher une deuxième victoire consécutive dans la même classe, mais avec leur nouveau bateau, un Ling 40 nommé Blitz. « Nous avons gagné dans les petits airs l'an passé et nous espérons bien faire de même cette année. Nous avons déjà remporté la BVI Spring Regatta et la St. Thomas International Regatta cette saison. Ce serait sympa de continuer sur notre lancée. Les Voiles sont la dernière épreuve à laquelle nous avons prévu de prendre part cette année. C'est aussi l'une des plus excitantes car le plateau est vraiment très intéressant», a indiqué le skipper, Peter Corr.
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Les Voiles de St-Barth : c'est parti !

Par Nautisme.com