Après 4000 milles parcourus pendant un tour de France en 2017 et un chantier d’optimisation, l’équipage mené par Victorien Erussard, fondateur et capitaine, et Jérôme Delafosse, chef d’expédition, a quitté le Vieux Port de Marseille ce mercredi 28 mars, direction la Corse, puis l’Italie, la Tunisie, Israël, l’Egypte… et bien d’autres pays, pour un tour complet du bassin Méditerranéen. Un parcours pour continuer à tester les technologies d’Energy Observer en conditions extrêmes, mais aussi découvrir les enjeux de la Mer du milieu, véritable laboratoire du réchauffement climatique.
Lors du tour de France, l’équipage composé d’ingénieurs et de navigateurs a pu tester en conditions réelles chacune des briques technologiques du navire, sorties tout droit des laboratoires. Et après 4000 milles, les résultats sont déjà concluants : « Le système est opérationnel, nous avons éliminé les différentes défaillances techniques qui nous gênaient au début de l’expédition. L’autonomie énergétique est en théorie acquise, mais en pratique le rythme et la vitesse que nous imposons au navire pendant ce tour du monde rend le défi technologique encore plus grand, et nous oblige à rester humbles ».
Deuxième étape de ce tour du monde de 6 ans, 50 pays et 101 escales, la mer Méditerranée : un véritable laboratoire du changement climatique et un choix stratégique pour l’équipage à la recherche de solutions concrètes pour la sauvegarde de la planète.