Tahiti, principale île de la Polynésie française, rêve d'accueillir le surf aux Jeux olympiques de Paris-2024, en espérant que ses vagues mythiques feront pencher la balance en sa faveur et oublier la difficulté du décalage horaire. Le président de la Fédération tahitienne de surf, Lionel Teihotua éxplique à l'AFP «En plus des lieux de compétition, il y aura des vagues partout pour s'entraîner, autour des épreuves prévues fin juillet, alors qu'en métropole, les vagues arrivent plutôt fin août».
Principale faiblesse de cette candidature des antipodes: la distance (15.700 km séparent Paris de Papeete) et le décalage horaire de douze heures. Il n'est toutefois pas un obstacle aux retransmissions télévisées des épreuves, quasiment toujours en différé: la discipline est en effet tributaire des « waiting period », ces heures ou ces journées d'attente des conditions optimales.
À ce stade, trois autres sites ont déjà annoncé qu'ils se lanceraient dans la course : la ville de Biarritz, alliée à trois communes du Sud-Ouest (Capbreton, Hossegor et Seignosse), Lacanau (Gironde) et le site de La Torche (Bretagne). Le comité d'organisation des JO (Cojo) a fixé au 15 juillet la date limite pour candidater.