Le 28 janvier dernier, Damien Seguin terminait 7e de son premier Vendée Globe. A peine avait-il posé pied à terre que déjà le skipper de Groupe APICIL clamait haut et fort son intention d’être de nouveau au départ en 2024. Une envie partagée avec son sponsor, le Groupe APICIL, qui décidait alors de poursuivre son engagement auprès du premier skipper handisport à avoir bouclé le tour du monde en solitaire sans assistance et sans escale.
Ensemble, Damien Seguin et Groupe APICIL ont pour objectif le prochain Vendée Globe avec l’envie de positionner encore davantage le curseur sur la performance et cherchent, pour porter cette ambition, un co-partenaire. Si sportivement, le premier Vendée Globe de Damien a été une véritable réussite, le message porté autour du monde pour l’inclusion a aussi résonné très fort. Ce Vendée Globe 2024 agira encore comme porte-voix pour cet engagement mutuel de Damien et du Groupe APICIL qui mèneront donc aussi une course pour l’inclusion autour du monde.
Pour répondre aux nouvelles ambitions sportives, le marin a choisi d’acquérir un bateau doté de foils, capable de jouer aux avant-postes. Après une étude approfondie du marché des IMOCA ces derniers mois, Damien et son Team ont finalement opté pour un bateau qui a largement fait ses preuves sur le dernier Vendée Globe en montrant toute sa quintessence : Maître Coq, le monocoque 60’ de Yannick Bestaven, vainqueur du dernier Vendée Globe. Convaincu du potentiel de ce bateau, le triple médaillé paralympique ne tarit pas d’éloges à son sujet et nous explique les raisons de ce choix : « Si je retourne sur le Vendée Globe, c’est aussi et surtout parce que je veux faire encore mieux. Avec cette deuxième campagne Vendée Globe, avec le Groupe APICIL, nous misons sur des ambitions sportives à la hausse et pour cela il est nécessaire de naviguer rapidement sur un foiler afin d’appréhender au mieux ces nouveaux bateaux. Le Vendée Globe 2024 se joue dès maintenant car il est important d’arriver sur la ligne de départ en étant bien préparé. Nous avons donc choisi de faire l’acquisition d’un foiler pour respecter un budget maitrisé. Il n’était pas question de se lancer dans une construction car c’était trop onéreux. Notre choix s’est porté vers Maître Coq pour plusieurs raisons. D’abord il correspondait à notre capacité à investir sur un nouveau bateau sur le plan budgétaire. D’autre part, il a gagné le Vendée Globe et ça n’est pas rien. Sur le plan technique, il fait partie de la première génération de bateaux à foils qui ont vécu deux Vendée Globe et qui sont déjà fiabilisés. Sur cette deuxième campagne, je veux maximiser le temps de navigation car j’ai vu que c’était une des clés de la réussite. Sa coque est une bonne plateforme, on va pouvoir faire évoluer ce bateau pour gagner en performance sans que cela génère de gros temps d’immobilisation » explique Damien Seguin.
En attendant c’est bel et bien sur son actuel IMOCA que Damien naviguera cette saison. Le skipper et son co-skipper - dont le nom sera dévoilé prochainement - participeront à plusieurs courses (Rolex Fastnet, Défi Azimut) avant de prendre le 7 novembre prochain le départ de la Transat Jacques Vabre. Ce sera la dernière course de Damien Seguin à bord de son monocoque 60’ désormais basé à Lorient La Base.