La première course autour du monde en solitaire à bord de trimarans de la classe Ultim 32/23 partira de Brest (Finistère) le 7 janvier 2024, avec déjà cinq skippers inscrits, ont annoncé vendredi les organisateurs.
Thomas Coville (Sodebo Ultim 3), Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), Armel Le Cléac'h (Maxi Banque Populaire XI), Yves Le Blévec (Actual Ultim 3) et Eric Péron (Ultim Sailing) ont d'ores et déjà annoncé leur participation à cette course, baptisée Arkea Ultim Challenge Brest, à bord de maxi-trimarans de 32 m de long pour 23 m de large, conçus pour voler au-dessus de l'eau.
"C'est la course d'une vie, la course qu'on attend tous depuis des années", a déclaré Thomas Coville, lors d'une conférence de presse, se disant "très content de faire partie de cette histoire".
"Tout est réuni pour faire une belle course, ça va être incroyable", a abondé Armel Le Cléac'h.
Charles Caudrelier, récent vainqueur de la Route du Rhum, qui a "toujours rêvé de faire le tour du monde en solitaire", a, lui, dit attendre cette course "avec impatience".
Les skippers devraient boucler ce tour du monde d'Ouest en Est, par les 3 caps (Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn) en une quarantaine de jours, d'après le record établi par François Gabart en 2017 (42 jours, 16 heures).
La participation de ce dernier n'est d'ailleurs pas encore garantie et dépendra des discussions en cours avec la classe Ultim 32/23 sur la conformité de son trimaran SVR-Lazartigue, a précisé Joseph Bizard, directeur général d'OC Sport Pen Duick, organisateur de l'événement.
"Il y a des discussions nourries pour qu'on arrive à une issue" et que François Gabart "participe à cet événement", a déclaré à l'AFP Cyril Dardashti, administrateur de la classe Ultime 32/23.
"Ce n'est pas insurmontable. Ça coûte un peu d'argent et ça prend un peu de temps. Chacun travaille en bonne intelligence pour qu'on arrive à trouver des compromis acceptables pour tous", a-t-il ajouté.
Quant à Francis Joyon (Idec), il n'a "pas manifesté aujourd'hui la volonté d'y aller. Mais ça fait partie des potentiels", a précisé M. Bizard.
"L'objectif c'est d'avoir le plus grand plateau possible", a-t-il ajouté. "Le plateau, avec les cinq marins annoncés, est déjà exceptionnel. Si on en a un ou deux de plus, on sera ravi. S'il n'y en a que cinq, ça sera déjà exceptionnel."