Cette zone - définie par l’entreprise à mission CLS (Collecte Localisation Satellites) pour empêcher les skippers de s’approcher trop près des icebergs - bénéficie d’une surveillance de pointe grâce à l’expertise de ses équipes et aux données collectées par satellites. La direction de course, qui surveille les marins en continu, transmet les informations aux skippers tout au long du parcours. Deux détections d’icebergs concernant le groupe cité précédemment sont aujourd’hui confirmées au-delà des limites de la ZEA. Explications de Fabien Delahaye, adjoint à la direction de course:
" À partir du moment où les premiers sont passés, on ne peut plus revenir en arrière et modifier la Zone d’Exclusion. Ce qu’on fait, ce sont des “ice reports”. Avec CLS, on continue de réaliser des images satellites régulièrement, notamment pour suivre les icebergs que l’on avait identifiés sous la ZEA au moment de sa définition. Au besoin, on communique les informations aux marins, individuellement.
Certains glaçons apparaissent dans les nouvelles images, proches de la ZEA. En quelques jours, ils se sont déplacés vers le Nord, et sont désormais au-dessus de la zone. Aujourd’hui nous avons deux détections confirmées, qui ont été vues sur les images trois jours de suite à 24h d’intervalle. Nous avons donc prévenu les skippers concernés, un par un, en leur transmettant toutes les informations. "