
Benjamin Dutreux, skipper de GUYOT environnement - Water Family, s’est hissé ce week-end à la 10e place du classement, une position qu’il espère conserver jusqu’à son arrivée aux Sables-d’Olonne. Mais la route est encore semée d’embûches : vents instables, grains violents et dépressions successives compliquent les derniers milles. Malgré ces conditions éprouvantes, Dutreux reste concentré sur l’essentiel : rallier la ligne d’arrivée tout en évitant les nombreux pièges de l’Atlantique. Une fin de course qui s’annonce intense, mêlant stratégie et effort physique.
Dans cette phase décisive où chaque choix compte, le skipper vendéen est désormais confronté à une météo capricieuse. Après avoir franchi une zone de haute pression, il doit composer avec des vents variables et imprévisibles. « Ce n’est pas simple. Le vent oscille entre 12 et 25 noeuds, parfois de manière brutale, et il tourne dans tous les sens à chaque grain », explique-t-il. Malgré ces conditions difficiles, Dutreux garde un état d’esprit positif : « J’ai réussi à sortir de la dorsale, c’est déjà ça. Je vais dans la bonne direction. » Mais les difficultés ne sont pas terminées. « Il y aura des moments de reaching avec des vents soutenus qui risquent d’être inconfortables, et entre les fronts, des zones où le vent pourrait complètement tomber », précise-t-il. Le marin se prépare également à affronter trois dépressions consécutives, avec une dernière perturbation qui semble particulièrement inquiétante.
Une dernière dépression redoutée
« J’espère que nous atteindrons la ligne avant que cette dernière dépression n’arrive, car elle est beaucoup plus puissante que les deux précédentes. On veut vraiment l’éviter », confie Benjamin Dutreux. D’ici là, le skipper reste concentré sur sa progression. « Il faut avancer rapidement pour arriver dans les meilleures conditions possibles. Pour l’instant, l’objectif est de continuer à faire route. » Sa détermination est aussi palpable dans sa volonté de défendre sa place dans le Top 10. « C’est une bataille acharnée pour le classement, mais surtout, c’est une lutte pour simplement terminer cette course. »
Alors qu’il s’approche des derniers milles, avec une arrivée prévue entre dimanche et lundi, Benjamin Dutreux reste lucide sur la situation. « C’est motivant d’évoluer en groupe, et terminer à la 10e place serait une belle réussite. Il faut rester vigilant jusqu’au dernier moment. » Une attitude mêlant prudence et combativité, à l’image de ce défi hors du commun.
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